Le Ministre de la Santé sortant, le Dr Daniel Ngamije, a passé le relais à son successeur, le Dr Sabin Nsanzimana qui a été nommé récemment le 28 novembre 2022.
Le nouveau Ministre de la Santé le Dr Sabin Nsanzimana s’est engagé à accélérer la qualité de la prestation de services, le travail d’équipe, l’approche centrée sur les personnes et la promotion d’interventions fondées sur des données probantes dans le secteur de la santé
Son prédécesseur le Dr Daniel Ngamije qui assume ses fonctions depuis deux ans et neuf mois, a passé le relais à son successeur et a expliqué que des réformes étaient nécessaires pour que le secteur de la santé atteigne son objectif.
Les réformes du Ministère de la Santé ont également vu le Dr Yvan Butera nommé Ministre d’État en remplacement du Dr Tharcisse Mpunga.
S’exprimant lors de la passation des pouvoirs, le Dr Ngamije a déclaré que les réformes entreprises venaient au bon moment. “C’est une journée spéciale pour le Ministère de la Santé de mobiliser de nouvelles forces pour accélérer les objectifs envisagés dans le secteur de la santé. Je pense que la nomination du Dr Sabin et du Dr Yvan respectivement en tant que ministre et ministre d’État était opportune”, a-t-il affirmé.
Le Dr Ngamije a déclaré que beaucoup a été accompli depuis sa nomination au poste de Ministre de la Santé en février 2020, notant que les dirigeants du pays ont peut-être jugé nécessaire de passer la balle aux autres pour qu’ils en fassent plus.
Dans les cinq ans qui ont suivi le troisième mandat du Président Paul Kagame, beaucoup a été fait dans le secteur de la santé.
En 2017, les chiffres indiquaient qu’un médecin s’occupait de 10.055 patients par an avec pour objectif de réduire considérablement ce nombre et d’améliorer les services de santé.
En 2020, le nombre de patients pris en charge par un médecin est tombé à 8.247. Cela a été considéré comme une étape importante car cette réalisation a permis au pays de dépasser son objectif de 9000 patients affectés à un médecin en 2021.
Les chiffres montrent également qu’il y a eu une étape importante dans l’augmentation du nombre de sages-femmes. En 2017, une sage-femme s’occuperait de 4 064 mères, mais le nombre a considérablement diminué pour atteindre 2 340 en 2021. En revanche, le nombre de patients confiés à un infirmier est passé de 1 095 en 2017 à 1 198 en 2020 pour un objectif de réduction à 900.
En ce qui concerne les nouveaux domaines prioritaires, le Dr Ngamije a souligné la nécessité d’établir une loi sur le don d’organes alors que le Rwanda envisage d’introduire des services de transplantation rénale. Il a également souligné la nécessité de mettre à jour la loi sur les services de santé établie en 1998.
Le Dr Ngamije a également demandé à son successeur de suivre le cadre de mobilisation des financements nationaux pour promouvoir le secteur de la santé et rationaliser la mise en œuvre des projets visant à faire du Rwanda une plaque tournante des services de santé.
Le Dr Nsanzimana a remercié le Chef de l’Etat pour la confiance qui lui est accordée pour diriger le Ministère de la Santé et a exhorté ses subordonnés au travail d’équipe pour répondre aux aspirations du pays. Il s’est également engagé à accélérer la qualité de la prestation de services, les interventions centrées sur les personnes et les interventions fondées sur des données probantes dans le secteur de la santé.
Avant sa nomination, le Dr Nsanzimana occupait le poste de directeur général du Centre Hospitalier Universitaire de Butare (CHUB) depuis neuf mois. Il a également travaillé comme Directeur Général du Centre Biomédical du Rwanda (RBC, Rwanda Biomedical Center) depuis 2019, entre autres fonctions. (Fin)