By Alain Gauthier, président du CPCR
Selon des sources sûres, Stanislas Mbonampeka aurait été arrêté en Belgique sans qu’on ait pu obtenir plus de détails sur cette arrestation liée à son rôle présumé dans le génocide des Tutsi du Rwanda en 1994.
Ancien ministre de la Justice au Rwanda, monsieur Mbonampeka, membre du PL Power, passe au Zaïre en 1994 et rejoint le Gouvernement Rwandais en Exil (GRE). Le PL c’est le Parti Libéral rwandais qui s’était scindé en deux fin 1993 : la tendance de son président, Justin Mugenzi, rejoint le Hutu Power qui traduit la radicalisation ethnique d’une partie des militants des mouvements politiques. L’autre tendance sera anéantie le 7 avril 1994 au début du génocide.
Réfugié ensuite en Côte d’Ivoire, le HCR avait refusé l’asile à Stanislas Mbonampeka le 24 janvier 1997. Il profite alors d’une escale à Paris, muni d’un visa tunisien, pour demander l’asile. Le 21 septembre 2006, la Commission de recours des réfugiés confirme la décision de l’OFPRA (Office Français pour la Protection des Réfugiés et des Apatrides) qui lui a refusé le droit d’asile.
Le 1er novembre 2008, le CPCR avait déposé contre lui une plainte pour génocide, plainte classée sans suite dans la mesure où l’intéressé n’avait pas été trouvé à l’adresse que le CPCR indiquée.
Le CPCR (Collectif des parties civiles pour le Rwanda) avait appris plus tard que Stanislas Mbonampeka s’était installé à Bruxelles, dans la commune de Uccles. Affaire à suivre….
*Alain Gauthier est président du CPCR, une association qui s’est donnée l’objectif de poursuivre en justice les génocidaires rwandais qu’on trouve sur le territoire français.