Par André Gakwaya;
Kigali: Dans le but d’éviter les pertes à la récolte et de maintenir sa qualité, le Gouvernement rwandais a construit 525 séchoirs modernes d’une capacité de 30 tonnes chacun, selon un communiqué du Ministère de l’Agriculture et des Ressources Animales (MINAGRI).
“Le Gouvernement du Rwanda et ses partenaires se sont engagés à faire tout ce qui est possible pour éviter les pertes à la récolte souvent visible pendant et après la récolte. Cette stratégie fera augmenter les aliments et le revenu financier chez le fermier rwandais », souligne le communiqué.
Le même communiqué rappelle que depuis 2011, le Gouvernement a instauré une stratégie de prendre soin de la production post-récolte, surtout pour les céréales (blé-riz-maïs-sorgho, etc.) et les légumineuses (haricot-soja-arachides-petit poids, etc.).
L’on pendra soin de cette production depuis la récolte jusqu’à l’utilisation finale. Cette stratégie est axée sur l’augmentation des infrastructures qui prennent soin de la production dans tout le pays, la réduction des pertes à la récolte depuis le champ, le transport.
Les fermiers seront formés à prendre soin de la production. L’on encouragera les investisseurs à investir des fonds pour une meilleure conservation de la récolte. L’on facilitera l’agriculteur dans le transport de sa production sur des marchés.
L’on est entrain de mette à jour cette stratégie pour l’harmonisation avec le temps. Entretemps, des réalisations ont été atteintes dans la bonne tenue de la production lors de la récolte et du séchage. Dans tout le pays, 525 séchoirs modernes ont été construits avec une capacité de 30 tonnes pour chaque séchoir.
Une sensibilisation a été faite pour la construction d’un séchoir temporaire pour peu de temps. Les fermiers ont reçu un appui pour plus de 120 mille tentes de couverture. Du matériel a été distribué pour sécher les céréales et les légumineuses en recourant à l’énergie solaire. En collaboration avec des partenaires, neufs machines mobiles pour sécher le maïs ont été données aux fermiers.
Plus de 39 projets axés sur la bonne tenue de la production du maïs, haricot, manioc, pomme de terre et légumes ont été soutenues, notamment par le biais de PASP.
L’on a construit une industrie qui sèche le maïs encore sur des épis, qui enlève les graines des épis et tous les déchets. Cette industrie qui est à Masoro a la capacité de traiter 300 tonnes à la fois. Plus de dix machines qui enlèvent les graines de maïs de leurs épis ont été données aux agriculteurs. Un total de 153.785 leaders et membres des coopérations, conseillers agricoles et formateurs FFS, ont bénéficié des formations.
En matière de transport de la production agricole, l’on a aménagé 2.456 km de routes de desserte en milieu rural, surtout dan les milieux à grand rendement agricole. Le but est que cette production arrive sur le marché.
Pour ce qui est du stockage de la production, l’on a construit des magasins de stockage d’une capacité de 295.495 tonnes un peu partout ans le pays. Les fermiers peuvent y stocker leur production agricole qui peut leur servir de garantie pour un crédit à travers EAX.
Une campagne de sensibilisation a été menée pour stocker la production. Ceci se fait en collaboration avec les partenaires comme le PAM, FAO, Banque Mondiale, USAD-Hinga Weze, etc.
La recherche dans les écoles des métiers IPRC et TVET a été encouragée pour créer des outils de bonne conservation de la récolte au niveau de la communauté, du secteur et district. L’on poursuivra la sensibilisation sur l’aflatoxine à tous les niveaux (fermiers, commerçants, acheteurs, séchage, transformation). (Fin)