le président burundais Evariste Ndayishimiye
Le Gouvernement du Rwanda rejette les accusations du président burundais selon lesquelles le Rwanda apporterait son soutien aux rebelles burundais du groupe armé RED Tabara qui ont tué vingt burundais dans le village de Vugizo, zone Gatumba, à la frontière entre le Burundi et la RDC (République Démocratique du Congo).
Mercredi 29 Décembre, le président Ndayishimiye a accusé le Rwanda de soutenir et d’entraîner les rebelles qui ont attaqué la semaine dernière la frontière entre le Burundi et la République démocratique du Congo (RDC).
Il s’agit d’une attaque dans la zone de Gatumba qui, selon le gouvernement burundais, a tué plus de 20 civils.
Le président Ndayishimiye a déclaré à la Radio Nationale que les rebelles RED-Tabara “sont nourris, hébergés sans travailler, financés par le pays dans lequel ils vivent, c’est-à-dire le Rwanda”.
Le gouvernement rwandais a rejeté ces allégations, prouvant qu’il s’agit de mensonges flagrants, car le groupe n’a jamais eu de liens avec le Rwanda.
La porte-parole du Gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a déclaré en substance:
« Il convient de rappeler que le Gouvernement du Rwanda, à travers l’Unité de Surveillance des Frontières ou Expanded Joint Verification Mechanism” (EJVM), a récemment remis au Burundi les combattants de RED Tabara capturés sur le sol rwandais et entrés illégalement. Le gouvernement du Rwanda a demandé au gouvernement du Burundi de trouver une solution à ses préoccupations par la voie diplomatique et de les résoudre à l’amiable ».
RED Tabara est un groupe actif à l’Est de la RDC depuis 2011 et il est considéré comme terroriste par le gouvernement burundais.
Ce groupe est également accusé d’avoir perpétré les premiers attentats en 2015. Après l’attaque de la semaine dernière, le groupe a revendiqué sa responsabilité sur le site X. Le groupe a nié avoir tué des civils, mais il a confirmé avoir tué neuf soldats burundais et un policier. (Fin)