Le HCR, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, ainsi que 33 partenaires, lancent un appel de fonds de 222,6 millions de dollars pour pouvoir apporter une aide humanitaire essentielle à plus de 315 000 réfugiés burundais en 2021.
Depuis près de sept ans, la Tanzanie, le Rwanda, l’Ouganda et la République démocratique du Congo accueillent généreusement des réfugiés du Burundi. Si la transition politique de l’année dernière a fait naître l’espoir que davantage de réfugiés pourraient rentrer chez eux, la majorité des réfugiés burundais continuera cependant à devoir bénéficier d’une protection internationale en 2021.
L’appel de fonds de cette année – le Plan régional de réponse en faveur des réfugiés du Burundi pour 2021 – vise à obtenir un soutien essentiel pour pouvoir garantir la fourniture de nourriture, d’abris et de services éducatifs, ainsi que l’accès aux soins de santé et à l’eau, qui sont particulièrement importants dans le cadre des mesures de prévention et de réponse à la pandémie de coronavirus.
« Un soutien international accru est crucial pour garantir que les réfugiés burundais bénéficient d’une réelle protection et de soins dans les pays voisins », a indiqué Clementine Nkweta-Salami, directrice régionale du HCR pour la région de l’Est, de la Corne de l’Afrique et des Grands Lacs. « Le fait de mobiliser des ressources est un signe fort qui montre que le monde n’a pas oublié les réfugiés burundais et leurs communautés d’accueil. »
L’appel comprend un volet financier destiné à intensifier le retour librement consenti, en toute sécurité et dans la dignité, de ceux qui choisissent de rentrer au pays. Il est complété par un Plan conjoint pour le retour et la réintégration des réfugiés burundais, qui couvre l’accueil et le suivi des rapatriés, ainsi que le soutien à leur réintégration au Burundi.
En 2020, la réponse à la situation des réfugiés burundais était parmi les plus sous-financées au monde, l’appel de fonds de 293 millions de dollars de l’année dernière n’ayant été financé qu’à hauteur de 40%. Les conséquences sur la vie des réfugiés et de leurs communautés d’accueil ont été sévères. Elles ont notamment pris la forme de réductions des rations alimentaires, d’abris inadéquats, de pénuries de médicaments et de moyens de subsistance insuffisants. (Fin)