La rébellion du M23 (Mouvement du 23 mars) a prévenu qu’il pourrait être contraint d’intervenir à Bukavu, le chef-lieu de la province congolaise du Sud-Kivu, pour protéger les civils des assassinats et des pillages généralisés.
L’avertissement a été émis dans un communiqué rendu public par le porte-parole politique du M23, Lawrence Kanyuka, condamnant les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et ses alliés pour avoir commis des atrocités contre des civils.
«La situation à Bukavu se détériore dangereusement. Nos compatriotes sont continuellement tués et pillés. Si ces crimes persistent, nous prendrons toutes nos responsabilités pour éradiquer la menace à sa source et protéger notre peuple. », peut-on lire dans le communiqué.
Les rapports indiquent que Bukavu a été en proie à la peur suite à une recrudescence des crimes violents, notamment des assassinats ciblés et des pillages d’entreprises et de maisons, provoquant la panique parmi les habitants.
Des habitants pointent du doigt certains militaires des FARDC et des combattants wazalendo, en provenance des lignes de front contre le M23, accusés de commettre des exactions contre les civils. (Fin)