«L’objectif est de tester 4 millions de personnes, puis traiter les personnes déjà affectées, et ensuite agir sur la sensibilisation et la prévention. Jusqu’aujourd’hui, aucune étude n’a été menée pour évaluer les personnes atteintes par l’hépatite. Mais une étude préliminaire sur 700 mille personnes révèle que 5 % sont porteuses de l’hépatite C. L’hépatite C se transmet par des relations sexuelles non protégées, par le sang, par la sueur et la salive, ainsi que par la transmission de la mère à l’enfant», a-t-elle indiqué.
Elle a rappelé que chaque Rwandais est exhorté à se faire tester, et à subir un traitement en cas de diagnostic positif. C’est une opportunité à saisir et qui n’existe pas pour d’autres pays.
«Cette sensibilisation durera 5 ans. Le traitement coûte un millions Frw et dure trois mois. Mais grâce à des négociations du Gouvernement rwandais et les partenaires, ce coût a été ramené à $100 », a poursuivi la Ministre Gashumba.
L’hépatite C est l’une des maladies infectieuses les plus répandues dans le monde et touche plus de 71 millions de personnes dans le monde. Il a une prévalence très élevée avec 1,7 million de nouveaux cas chaque année, ainsi qu’une morbidité et une mortalité élevées causant 400 000 décès chaque année, et la plus grande partie de sa charge incombe principalement aux pays à revenu faible ou intermédiaire.
Pour le Directeur Général de Clinton Health Access Initiative qui appuie le Rwanda en matière de santé, Mr Ira Magaziner, le traitement se ramènera à 100 $ et même moins. De discussions dans ce sens se poursuivront surtout que le programme touche l’ensemble de la population.
«Nouds apporteront notre soutien comme nous les faisons depuis 2002 pour lutter contre le VIH/SIDA», a-t-il dit.
Pour la DG de Rwanda Biomedical Center (RBC), Dr Jeanne Condo, tous les médecins des hôpitaux des districts ont des certificats et ont été formés pour faire face à l’hépatite C. Un personnel de 110 agents a été formé.
«Sur les 700 mille personnes testés, neuf mille ont été testés porteurs de l’hépatite C et ont suivi le traitement. Sur 100 personnes qui suivent le traitement, 91 guérissent. L’hépatite non soigné se transforme en cirrhose, puis en cancer. Puis la mort survient. Des stratégies sont en place pour évaluer la maladie. L’important est de se faire tester, puis traiter en cas de maladie», a-t-elle dit.
A mesure que l’on prend de l’âge, les cas de l’hépatite C augmentent jusqu’à 15 % pour des personnes de plus de 45 ans.
A la naissance, l’on donne actuellement aux enfants le vaccin conte l’hépatite. Pour les adultes nés plus tôt, il est conseillé de subir le test. L’hépatite B, elle, exige que l’on prenne un traitement toute la vie. Actuellement, le vaccin contre l’hépatite B existe. Tandis que l’hépatite C guérit quand on prend des médicaments pendant trois mois. Mais elle n’a pas de vaccin. L’important est d’agir sur la prévention et la sensibilisation », a conclu la Ministre Gashumba.
L’hépatite C est l’une des maladies infectieuses les plus répandues dans le monde et touche plus de 71 millions de personnes dans le monde. Il a une prévalence très élevée avec 1,7 million de nouveaux cas chaque année, ainsi qu’une morbidité et une mortalité élevées causant 400 000 décès chaque année, et la plus grande partie de sa charge incombe principalement aux pays à revenu faible ou intermédiaire. (Fin)