Echange de cadeaux entre les Présidents des Parlements des deux pays.
Par André Gakwaya;
Kigali: Le Président du Parlement de la Nouvelle Zélande, Trevor Mallard, estime que le Génocide commis les Tutsi est inacceptable et que des Forces onusiennes de maintien de la paix devraient être déployées à l’avenir pour l’arrêter partout dans le monde où il peut être commis.
«Je suis au Rwanda avec une délégation de mon pays dans le but de connaître la cause de l’échec du Conseil de Sécurité des Nations Unies pendant le Génocide contre les Tutsi. Nous voulons connaître plus sur cet échec afin de renfoncer plus les Forces de maintien de la paix au cours de leur mission», a-t-il indiqué.
Il a tenu ces propos au terme de son entretien avec la Présidente rwandaise de la Chambre des Députés, Hon. Donatille Mukabalisa.
Le Président du Parlement de la Nouvelle Zélande et sa délégation séjournent au Rwanda pendant cinq jours. Ils se sont réjouis de bonnes relations qui existent entre leur pays et le Rwanda.
«Des étudiants rwandais poursuivent leur formation universitaire en Nouvelle Zélande au niveau de la Maîtrise et du PhD. Ils sont performants. Mais nous voulons élargir notre coopération sur d’autres secteurs comme l’investissement et le commerce. Par ailleurs, nous avons une culture qui veut combattre le terrorisme. Nous voulons approfondir la connaissance de ce fléau pour éviter qu’il s’internationalise », a poursuivi Trevor Mallard.
De son coté, la Présidente rwandaise de la Chambre des Députés apprécie le renforcement de la solidarité de la Nouvelle Zélande en cette période de cent jours de Commémoration du Génocide contre les Tutsi.
«Cette visite est très symbolique, surtout que le Représentant de la Nouvelle Zélande au Conseil de Sécurité des Nations Unies a interpellé ce Conseil pour qu’il intervienne urgemment au Rwanda en 1994 pour stopper le Génocide en cours. Le Rwanda a été reconnaissant envers cet acte de courage et a décerné le 04 Juillet 2010 une Médaille au Représentant de la Nouvelle Zélande au Conseil de Sécurité de l’ONU à cette époque. L’essentiel pour cette délégation est de comprendre notre histoire. C’est le début des relations plus solides et plus durables avec nous », a-t-elle indiqué.
Elle a ajouté que l’important est que cette délégation constate le niveau atteint par le Rwanda dans sa reconstruction au niveau des institutions et des autres secteurs. «Ensuite, le pays pourra améliorer sa coopération avec la nouvelle Zélande dans l’éducation, investissement, commerce, etc. », a-t-elle poursuivi. (Fin)