Le Président Kagame a reçu hier soir Dr. Victoria Kwakwa, Vice-Présidente de la Banque Mondiale pour l’Afrique de l’Est et Australe. Leurs entretiens ont porté sur le partenariat avec la Banque Mondiale, selon le Bureau de la Présidence Urugwiro.
La Banque mondiale est déjà un partenaire fort du Rwanda à travers le soutien accordé au pays dans divers projets de développement. Actuellement, les deux parties coopèrent dans les domaines de l’électricité, de l’environnement, de l’agriculture, de l’éducation, etc.
Avant de rencontrer le Chef de l’Etat, Victoria Kwakwa a été reçue par le Premier Ministre du Rwanda, Dr Edouard Ngirente, Jeudi 06 juin 2024. A ce moment, Victoria Kwakwa a déclaré que bien que le Rwanda soit un pays enclavé, il promet de parvenir à un développement rapide grâce à la volonté et à la coopération étroite avec le Secteur Privé.
Les discussions ont également porté sur les moyens de continuer à soutenir le développement du Rwanda, notamment en travaillant avec le Secteur Privé dans ce programme, en faisant face au changement climatique, en veillant à une éducation de qualité, etc., le tout visant à accélérer le développement en améliorant la vie des gens.
Victoria Kwakwa a annoncé que le Rwanda n’est pas empêché de réaliser un développement rapide dans le domaine de l’énergie, car c’est un pays qui affiche cette volonté.
« Nous avons parlé de l’électricité parce qu’en tant que Banque mondiale, nous pensons qu’elle est un facteur important de développement. Le Rwanda est un bon exemple à cet égard au regard de ses réalisations en moins de 15 ans, où il est passé de 6% à plus de 70%, et nous trouvons que c’est un bon exemple dont on peut tirer des leçons », a-t-elle indiqué.
Elle ajouté qu’on lui a montré les efforts qui sont déployés dans ce secteur pour réduire les prix. Elle a souligné qu’il existe des moyens de transformer les défis du Rwanda en solutions, car l’Afrique dispose de beaucoup de ressources qui peuvent être utilisées.
Elle a indiqué que le Rwanda, en tant que pays qui n’a pas accès à la mer, est certes confronté à des défis, notamment le fait qu’il doit payer plus pour les produits importés destinés à ses industries et qui transitent par d’autres pays, et c’est cela qui rend malheureusement plus cher ces produits. (Fin)