La branche du Rwanda pour le Mouvement Panafricain a célébré hier soir la 59ème Journée de la Libération du continent sous le signe d’une plus grande sécurité alimentaire, en mettant l’accent sur la lutte contre la malnutrition et l’impact négatif du changement climatique.
Pour le Secrétaire d’Etat en charge des affaires avec l’Afrique de l’Est au sein du Ministère des Affaires étrangères, Prof Nshuti Manassé, cette journée est hautement importante, car elle met l’accent sur l’économie et la sécurité alimentaire des habitants.
« Nous devons revoir nos méthodes agricoles, les adapter aux défis actuels liés au changement climatique, revoir nos méthodes de conservation et de séchage des produits, jusqu’à leur récolte leur écoulement sur les marchés. Il nous faut éviter la famine. Les gouvernements en collaboration avec les populations mettront en place des stratégies de lutte contre la famine qui portent des fruits pour assurer la sécurité alimentaire au pays », a-t-il indiqué.
Pour l’Ambassadeur du Maroc Imani Youssef et qui a parlé au nom du Corps Diplomatique accrédité au Rwanda, il est impératif de trouver des solutions à la sécurité alimentaire en Afrique, ainsi qu’aux grands maux auxquels sont confrontés les pays notamment l’absence d’une bonne alimentation de la mère et de l’enfant.
«L’Afrique affiche certaines zones de famine et de chômage et qui sont cause de la migration. L’Afrique doit s’industrialiser pour créer des emplois, des revenus, soutenir des fermier, et éduquer les enfants qui sont l’avenir du contient. A leur maturité, quand ils ont été bien nourris depuis le sein maternel, les enfants contribueront mieux à l’essor national et à la croissance du pays. Nous devons donner les moyens dans tous les secteurs pour atteindre des résultats performants », a-t-il indiqué.
L’Ambassadeur Imani Yussef a félicité le Rwanda pour sa bonne politique environnementale qui lutte contre le réchauffement climatique, et qui assure une bonne conservation des aliments depuis les lieux de stockage jusqu’à l’usine de transformation et au consommateur. Il a reconnu que le monde entier est confronté aux effets néfastes du changement climatique.
«Il faut que le partenaires aident le Rwanda à lutter contre le réchauffement climatique. Nous devons mobiliser des techniciens pour mener des réforme, résoudre les défis », a-t-il poursuivi.
« Aux jeunes je recommande de se former et d’aller vers des filières d’avenir. Car, c’est cette jeunesse qui doit opérer les réformes nécessaires pour une meilleure adaptation », a encore relevé l’Ambassadeur Imani.
Au cours d’un panel dirigé par le Prof Bizoza, spécialiste en économie agricole, l’accent a été mis sur l’impératif de recourir à des technologies d’irrigation qui assurnt une plus grande récolte agricole. Pour cela, il faut investir dans le renforcement des capacités, les infrastructures et l’électricité, optimiser les ressources naturelles en place, attirer des investissements dans l’agriculture, la conservation du sol, la réalisation des terrasses. C’est une condition pour obtenir une prospérité de la récolte.
Pour cela, on appuiera le fermier à temps et on impliquera le Secteur Privé le long de la chaîne des valeurs. Jusqu’à la distribution des produis sur le marché. L’on partagera les meilleures expériences comme le Programme Girinka. On luttera contre la pauvreté et la malnutrition. On initiera l’Umuganda, même des jeunes (Travaux Communautaires) pour protéger l’environnement. (Fin)