Le Rwanda et la Banque Mondiale ont signé  deux Accords de $60 millions  pour soutenir les Réfugiés et de $71 millions pour booster l’Agriculture

By André Gakwaya;

Kigali: Le Rwanda et la Banque Mondiale ont signé ce matin deux Accords de $ 60 millions pour soutenir les Réfugiés vivant au Rwanda, tandis que le 2ème Accord de $ 71  millions boostera le secteur agricole, selon le Vice-Président de la Banque Mondiale, Hafez Ghanem.

« L’accord de $ 60 millions comprend $ 25 millions de dons et $ 35 millions de crédit à un taux d’intérêt avantageux de 0,75 %. Ce crédit sera remboursé en 38 ans, avec une période de grâce de 6 ans. Les $ 60 millions serviront à appuyer les 150 millions de réfugiés de la région que le Rwanda héberge dans les six camps. La Banque Mondiale a un fonds spécial pour soutenir les pays qui hébergent des réfugiés, et les communautés qui les ont accueillis. Ce fonds servira à  soutenir des infrastructures sociales comme des écoles, de centres de santé de base, initier des activités génératrices de revenus, protéger de façon durable l’environnement autour des camps », a-t-il indiqué.

Il a ajouté que la Banque Mondiale est fière des bons résultats que le Rwanda a atteints au cours de son développement. Il a aussi précisé que l’accord des $ 71 millions pour soutenir le secteur agricole qui s’inscrit dans le contexte de la lutte contre la pauvreté vient s’ajouter aux $ 100 millions qui ont été octroyés bien avant.

« Le secteur agricole est important. Les pauvres vivent en milieu rural. C’est pour cela que nous soutenons des efforts pour moderniser le secteur agricole, en connectant le petit fermier l’accès au marché local et extérieur. Nous contribuons aussi à développer les agro-industries », a confié le Vice-Président de la Banque Mondiale, Hafer Ghanem.

Pour le Ministre rwandais des Finances, Uzziel  Ndagijimana, les $ 71 millions appuieront le PST4 (Plan Stratégique de la Transformation de l’Agriculture, phase 4)  pour un programme de sept ans.

 

Ce fonds soutiendra quatre filières que sont la réforme de politiques, le renforcement de la commercialisation des produits agricoles, l’amélioration des chaînes de valeurs des services agricoles, l’efficacité dans les dépenses publiques pour tirer parti du financement du Secteur Privé.   (Fn).