«Nous sommes déterminés à faire du Rwanda une destination attrayante pour les investisseurs étrangers. Les pays membres de l’OCDE ont plus d’expériences que nous. Nous voulons apprendre de ces économies développées afin de créer la richesse et rehausser notre croissance économique», a souligné Dr Sezibera, lors d’une conférence de presse.
Il s’est dit optimiste quant à l’approbation de l’adhésion de la République du Rwanda à l’OCDE, indiquant que la demande d’adhésion officielle n’a pas encore été adressée à l’Organisation, mais que les travaux préparatoires sont en cours.
Le chef de la diplomatie rwandaise a fait valoir qu’une adhésion à l’OCDE permettra au pays de tirer profit des acquis et des expertises des pays membre de l’Organisation, notant que le Rwanda est déterminé à apprendre et à travailler en étroite collaboration avec les économies développées.
«En tant que membre de l’OCDE, le Rwanda serait mieux placé pour attirer les investissements des pays membres de l’Organisation internationale», a-t-il ajouté.
Si l’OCDE approuve la demande d’adhésion du Rwanda, le pays des mille collines deviendra le premier pays africain à entrer dans le cercle de 36 pays membres de l’Organisation internationale.
L’Organisation de coopération et de développement économiques est une organisation internationale d’études économiques, dont les pays membres sont des économies développées pour la plupart et ont en commun une économie de marché.
L’OCDE, qui joue essentiellement un rôle d’assemblée consultative, a succédé à l’Organisation européenne de coopération économique (OECE) issue du plan Marshall et de la Conférence des Seize (Conférence de coopération économique européenne) qui a existé de 1948 à 1960.
En 2018, l’OCDE compte 36 pays membres et regroupe plusieurs centaines d’experts. Elle publie fréquemment des études économiques, analyses, prévisions, recommandations de politiques économiques et des statistiques, principalement concernant ses pays membres.
L’OCDE, dont le siège se situe à Paris, au Château de la Muette, encourage la libéralisation économique au travers du libre-échange et de la concurrence pour favoriser l’innovation et les gains de productivité. L’organisation possède également des bureaux dans plusieurs autres métropoles, notamment à Berlin, Mexico, Tokyo et Washington. (Fin)