Niamey, 09 Juillet (ARI) – Le 12ème Sommet Extraordinaire de l’UA a décidé que le Secrétariat de la ZLEC sera basé à Accra au Ghana, et le début du commerce au sein des pays de la ZLEC commencera dans la pratique le 1er Juillet 2020, de même, la date du 07 Juillet a été retenue par le Sommet comme une Commémoration chaque année de la Journée de l’Intégration africaine, , selon le Champion de la ZLEC et Président du Niger, Issoufou Mahamadou, juste après la cérémonie de lancement de la phase opérationnelle de la ZLEC.
«Les négociations se terminent en Décembre 2020. L’Accord aura été le plus rapide depuis la création de l’UA. Il a beaucoup de projets phares, notamment celui des infrastructures routières, portuaires, aéroports, et de télécommunication. De même, si l’industrie n’est pas développée, et qu’il n’a pas de productivité, l’on ne réussira pas la ZLEC. Il faut mettre en pratique tous ces projets de base», a-t-il indiqué.
Il a aussi abordé les défis. L’on devra maintenir la cadence dans l’exécution des projets. L’on a défini la feuille de route. Les cinq instruments ont été lancés.
«Il faut que tout le monde s’approprie la ZLEC. Il faut transformer les matières premières. 27 Etats ont déjà ratifié. 54 Etats ont signé. Le Nigeria qui est première puissance économique africaine a signé ce jour. Sans elle, on aurait senti le goût de l’inachevé. Le Nigeria n’a rien exigé alors que certains Etats ont libéralisé, c.-à-d. ouvert leur commerce à 85%. A ces pays, nous avons donné un délai de 15 ans pour libéraliser entièrement. Le Nigeria avait besoin de concertation à l’intérieur de lui-même et il a bien signé», a commenté Mahamadou.
Pour le Président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, demain sera tenu le premier Sommet de Coordination entre les CER et l’UA, ce qui aidera à faire face aux défis immenses.
«Le commerce demande des infrastructures et ceci est important. Il faudra opérer des changements. Il est essentiel d’asseoir la paix et la stabilité sur l’ensemble du continent, lutter contre le terrorisme et l’insécurité au Sahel, l’extrémisme. Ce sont des maux qui bloquent le commerce en plein Sahel. Cela demande une responsabilité collective. Le terrorisme est une menace globale et la réponse doit être globale. Il y a des défis. A l’UA, nous sommes en ordre de bataille pour ouvrir l’Afrique aux Africains », a souligné Moussa Faki Mahamat. (Fin)