Vue partielle du camp des réfugiés de Maham
Depuis 2015, le volet-éducation des réfugiés du Camp de Mahama à l’Est du Rwanda était géré par l’ONG-ADRA. Mais il vient d’être attribué à World Vision.
Le HCR explique vouloir apporter une amélioration dans le domaine de l’éducation et dit espérer que les irrégularités seront corrigées.
D’après le Collectif SOS Médias Burundi qui livre cette information, les réfugiés qui dénonçaient des irrégularités et des manquements espèrent un redressement de la situation.
Le nouveau gestionnaire du domaine de l’éducation au camp de réfugiés de Mahama a été choisi en novembre dernier.
« Avec ADRA, on assistait souvent au faible salaire des enseignants et à des mouvements de grève. Et puis, le matériel scolaire distribué était insuffisant surtout les cahiers et stylos à tel point que les parents devraient s’en acheter d’autres pour que les enfants aient du matériel pour couvrir toute l’année », ont réagi des parents d’élèves et écoliers après l’annonce du nouveau gestionnaire.
Le HCR indique qu’ADRA reste dans ce secteur dans les zones urbaines, mais que le nouveau choix a été pensé dans « le souci d’amélioration de la qualité de service ».
World Vision se dit déterminée à s’assurer que « les bénéficiaires se sentent impliqués dans la recherche de solutions à leurs problèmes pour une résilience effective des réfugiés ».
Le camp de Mahama au Rwanda compte plusieurs établissements scolaires primaire et secondaire, les uns se trouvant à l’extérieur du camp pour une meilleure intégration dans la communauté d’accueil.
Ce camp installé plus à l’Est, sur la frontière avec la Tanzanie, compte plus de 42 mille réfugiés à majorité Burundais et quelques 3 mille Congolais de la communauté Banyamulenge. (Fin)