L’économie rwandaise montre des signes de reprise au second semestre, a déclaré la Banque nationale du Rwanda (BNR). Parmi les secteurs qui reprennent déjà, on trouve le commerce, l’industrie et le secteur financier.
L’optimisme repose en partie sur l’indice composite de l’activité économique, une mesure utilisée par la Banque centrale pour mesurer la direction de l’activité économique. Selon le régulateur, la CIEA montre une activité accrue dans l’économie locale.
John Rwangombwa, le gouverneur de la Banque centrale, a déclaré que la reprise du travail dans un certain nombre de secteurs faisait partie des raisons de la confiance et de l’optimisme, car elle augmentera la consommation à mesure que les revenus du public augmenteront.
L’augmentation de la consommation et des revenus disponibles au fur et à mesure que la main-d’œuvre retrouve la productivité devrait s’intensifier le reste de l’année.
Les banques continuent de prêter au secteur privé et la tendance devrait se maintenir. Et à la suite de la réunion trimestrielle du Comité de politique monétaire, tenue le mercredi 12 août, la BNR a maintenu se taux directeur à 4,5% pour encourager la poursuite des prêts des banques au secteur privé et aux particuliers.
Le taux directeur est le taux d’intérêt fixé par la banque centrale d’un pays pour réguler l’activité économique. Il constitue le principal outil dont dispose une banque centrale pour influer sur l’octroi de crédits et moduler l’inflation dans une zone monétaire.
Jusqu’à présent, les secteurs en tête de la demande et de l’utilisation du crédit selon la Banque centrale sont le commerce avec le secteur manufacturier qui s’accélère.
«On s’attend à ce que les efforts du gouvernement par le biais du fonds de relance économique pour soutenir différents secteurs économiques aient également un impact», a déclaré Rwangombwa.
Parmi les secteurs auxquels il y a une légère hésitation à prêter et où le crédit n’a pas encore repris en raison de la perception du risque, on peut citer l’industrie du tourisme, le secteur des transports (en raison des défis logistiques et de la distanciation sociale) et l’immobilier commercial.
«Le gouvernement aide ces secteurs à survivre et à se remettre de l’impact de la Covid-19. Les banques ont également restructuré et rééchelonné leurs prêts. Si les choses continuent à se normaliser, cela ne devrait pas être un problème », a-t-il déclaré. (Fin).