Le Représentant adjoint de la FAO en charge des Programmes, Dr Otto Vianney Muhinda
Par André Gakwaya;
Kigali: L’élevage accélère le rythme pour atteindre le développement durable et éradiquer la pauvreté et la faim, selon le Représentant adjoint de la FAO en charge des Programmes, Dr Otto Vianney Muhinda.
«Mon intervention dans l’ouverture de cette conférence annuelle des vétérinaires rwandais a consisté à montrer l’origine du terme « développement durable et des 17 objectifs à atteindre en 2030. Nous avons besoin que l’humanité puisse atteindre la prospérité. Et le médecin vétérinaire a le rôle d’y apporter une contribution visible par sa profession. Surtout que l’élevage est un pilier majeur dans ce processus », a-t-il indiqué.
Il a ajouté que l’éleveur des poules consomme une partie des poules et vend le reste au marché en gagnant de l’argent. De même, les animaux qu’on élève augmentent la production agricole.
«L’élevage a aussi un impact sur le changement climatique puisqu’il protège le sol et l’environnement », a-t-il poursuivi.
Il a pris soin de relever le nécessaire partenariat du vétérinaire avec ceux qui disposent de fonds, comme les banques, avec les universités, les centres de recherche et les organisations internationales.
Notons que la FAO a apporté un appui technique dans la préparation et l’organisation de cette conférence. La FAO a aussi donné un soutien dans la réalisation du rapport de la réunion.
Le président de l’association des vétérinaires du Rwanda a informé que 600 vétérinaires ont terminé l’université, tandis que 2000 autres sont des techniciens qui ont achevé leur formation vétérinaire de l’école. Tous qui œuvrent pour rendre l’élevage dynamique. Le Rwanda compte1, 2 millions de vaches. (Fin)