Terrasses réalisées par le Projet “Green Gicumbi” pour les fermiers
Les coopératives agricoles appuyées par le Projet « Green Gicumbi « s’attendent à une production accrue de pomme de terre, de haricot et de blé, grâce aux terrasses radicales et aux semences octroyées par le Projet « Green Gicumbi », selon les fermiers des coopératives des secteurs Kaniga et Rushaki dans le district de Gicumbi.
Le Projet « Green Gicumbi » bénéficie de l’appui du Fonds National pour l’Environnement (FONERWA).
Les semences de pomme de terre données à la coopérative KOTEMUKA du Secteur Kaniga ont fait tripler la production. Les fermiers cultivaient auparavant une semence qui ne résistait pas aux maladies et qui était improductive, soit 2 tonnes par ha.
Avec la nouvelle semence, la production de pomme de terre « Kinigi » est de 18 à 20 tonnes par ha. Une réelle performance pour Emile Nsengumuremyi, chargé de la lutte contre l’érosion et la lutte contre l’impact négatif du changement climatique au sein du Projet « Green Gicumbi . Actuellement, le secteur Kaniga cultive la nouvelle semence Kinigi sur 292 ha.
La coopérative KOPABIMU de Rushaki, elle, cultive la semence sélectionnée de haricot amélioré « ingemani ». C’est une semence qui a été multipliée dans le Secteur Rushashi et qui sera disponible dès Janvier 2023.
Sur chaque hectare de terrasse, cette semence donne au moins trois tonnes de haricot du genre « ingemani », alors qu’avant, on récoltait seulement 50 Kg sur un hectare sans terrasses. L’on pourra alors alterner la culture du haricot, avec celle du blé et de la pomme de terre.
Sur les bords des terrasses, on y cultive les herbes pour bétail, et des arbres fruitiers dans le cadre de l’agroécologie.
Sur d’autres collines où on ne pratique pas des cultures, on y a planté des forêts pour attirer des pluies et résister au changement climatique.
Le Directeur du Projet Green Gicumbi note qu’une lutte contre l’érosion a été menée sur plus de 12 mille ha de terrasses radicales sur lesquelles les agri-éleveurs améliorent leur rendement, car un affamé ne peut pas lutter avec succès contre le changement climatique.
Le Projet « Green Gicumbi » sera clôturé dans trois ans et il laissera derrière lui des agri-éleveurs qui se sont appropriés ses méthodes innovatrices de travail et de protection de l’environnement, et qui garantissant des revenus des financiers. (Fin)