Prof. Evans Kalula de l’Université de Capetown en Afrique du Sud
By André Gakwaya;
Kigali: «Les droits des travailleurs et leur dignité doivent être respectés dans un monde où la digitalisation s’accélère et où l’on créera des robots, selon le Prof. Evans Kalula de l’Université de Capetown en Afrique du Sud, mais qui a travaillé aussi pour l’Organisation Internationale du Travail (OIT). Le Directeur de FES/Rwanda, Oliver Dalachau (O.D.), livre à ARI l’essentiel d’une présentation que cet éminent Expert a faite lors d’une conférence sur ce thème.
ARI – Qu’est-ce que le Prof. Evans Kalula a abordé dans cette conférence ?
O.D.- Le Professeur Kalula qui était notre discutant ce matin pendant le petit déjeuner en coopération avec l’EPRN (Réseau de Recherche des Politiques Economiques) est un Professeur de Capetown. Il est Professeur visiteur de l’Université du Rwanda. Il est ici dans le cadre d’un projet de l’Université du Rwanda visant à renforcer les étudiants dans le domaine de droit. C’est la raison pour laquelle nous avons profité de son passage pour l’inviter en tant que représentant du OIT où il est président du Comité de la liberté d’association. Effectivement l’année dernière, le BIT a fêté 100 ans. Et aujourd’hui, le BIT doit répondre aux questions de savoir comment l’avenir du travail va se présenter au moment où il y a beaucoup plus de digitalisations et où l’on envisage qu’il y aura encore plus de robots et plus de digitalisation dans ce monde du travail. Quel est le rôle l’être humain dans cette digitalisation ? Comment on peut garantir le fonctionnement du l’OIT, cet organisme tripartite qui garantit les droits des travailleurs, mais aussi les négociations tripartites entre les gouvernements respectifs, les employeurs et les ouvriers ?
ARI- Qu’est-ce qu’il suggère ?
O.D.-Tout d’abord l’OIT doit garantir que l’être humain reste au centre de toutes ces activités, mais aussi que les travailleurs ont la chance d’apprendre durant toute leur vie, mais aussi que les femmes et les jeunes sont au centre des décisions. Sans les innovations techniques et digitales, notre monde ne sera plus envisageable, mais l’être humain doit être au centre de toutes ces innovations et digitalisations et surtout les droits des travailleurs doivent être respectés. (Fin)