Les lions sont en nombre croissant dans le Parc Akagera
Les lions importés d’Afrique du Sud sont passés de 7 en 2015 à 50 en 2023, tandis que les rhinocéros noirs importés de ce même pays étaient au nombre de 31 en 2018, les rhinocéros blancs au nombre de 30 en 2021 sont passés à 34. Le constat est que les rhinocéros se multiplient très peu.
Dans l’ensemble, les animaux du Parc Akagera se sont accrus, passant de sept mille en 2013 à douze mille en 2022. On utilise les avions pour les recenser à 100 %, car ils sont visibles. Seuls les léopards et les hyènes se cachent et sont difficilement recensés avec précision.
L’augmentation des animaux du Parc Akagera a été rendue possible par le partenariat que RDB (Office rwandais du Développement) et le Gouvernent du Rwanda ont noué avec l’ONG African Park spécialisée dans la promotion du tourisme et la protection de l’environnement.
African Park a ainsi formé un personnel rwandais qualifié dans ce secteur et qui a été productif dans la gestion du Parc Akagera et la hausse de son revenu. Des emplois ont été créés et des produits locaux divers ont été vendus aux visiteurs.
« Nous avons une expérience riche et productive de treize ans dans la gestion du Parc Akagera par la société Akagera Managing Company qui a la mission de gérer l’environnement, réhabiliter la biodiversité du Parc et des forêts. La guerre et le génocide, ainsi qu’une mauvaise politique de gestion de l’environnement avant 1994, le tout associé à une population de chasseurs et de braconniers, et à une absence d’infrastructures, voilà autant de facteurs qui ont été à la base d’un tourisme inexistant, sinon minable. Il a fallu un investisseur comme African Park pour réhabiliter le secteur », a indiqué Ian Munyankindi de la société Akagara Managing Cie.
Les rhinocéros se multiplient lentement
L’ONG African Park est opérationnelle dans douze pays africains où elle gère vingt-deux parcs. Au Rwanda, la gestion des deux parcs Akagera et Nyungwe lui a été confiée.
La mission d’African Park a consisté à protéger les animaux et la population de proximité. L’Etat a érigé une clôture électrifiée à l’énergie solaire de plus de 120 Km autour du Parc afin d’éviter l’incursion des animaux dans les champs des fermiers. Ensuite, il a fallu ramener dans le Parc les animaux évadés.
L’on a approché les populations pour les amener à jouer un rôle dans la protection du Parc. On leur a enseigné l’utilité du Parc et la façon de le protéger. L’on construit des infrastructures routières et hôtelières. La population y a obtenu de l’emploi. Aujourd’hui cent ouvriers ont des jobs à effectuer à l’intérieur du Parc. Elle collabore dans la protection du Parc et elle donne l’information y relative. L’on connaît maintenant les limites du Parc. Le bétail ne doit pas y être introduit. (A suivre..)