Les parlementaires ont adopté un projet de loi qui dissout quatre institutions publiques qui étaient auparavant mandatées pour promouvoir l’unité, la réconciliation et la prévention du génocide.
Les quatre institutions dissoutes comprennent la Commission nationale de lutte contre le génocide (CNLG), la Commission nationale pour l’unité et la réconciliation (NURC), la Commission nationale Itorero (NIC) et le Fonds d’assistance aux rescapés du génocide (FARG). La dissolution de ces 4 institutions est consécutive à la création du nouveau Ministère de l’Unité Nationale et de l’Engagement Civique.
Certains parlementaires ont exprimé leur inquiétude quant au fait que les fonctions précédemment exercées par les institutions dissoutes pourraient ne pas être assumées efficacement par le nouveau ministère. Ils ont exhorté le nouveau ministère à travailler dur pour consolider les progrès réalisés dans l’unité et la réconciliation, en empêchant le génocide ainsi qu’en améliorant le bien-être des survivants du génocide de 1994 contre les Tutsi.
Le Ministre de l’Unité nationale et de l’Engagement civique, le Dr Jean-Damascène Bizimana, a assuré aux parlementaires que le nouveau ministère mettra tout en œuvre pour répondre aux attentes et atteindre les objectifs envisagés en matière d’unité et de réconciliation.
L’homme d’Etat rwandais a expliqué que le ministère aura des départements avec des fonctions qui étaient auparavant effectuées par des institutions progressivement supprimées.
Récemment, mardi 21 septembre 2021, le conseil des ministres a approuvé les projets de loi abrogeant les quatre institutions. Le cabinet a également approuvé le projet d’arrêté du Premier ministre qui détermine la mission, les fonctions et la structure organisationnelle du nouveau ministère.
Toutes les fonctions qui ont été exercées par chacune des institutions mentionnées ci-dessus seront sous la responsabilité du nouveau ministère, qui définira la politique et mettra en œuvre les programmes.
Le ministère aura la capacité de s’acquitter pleinement de toutes ses responsabilités en collaboration avec les partenaires et bénéficiaires de chacune des anciennes institutions.
Le nouveau ministère repose sur quatre piliers clés à savoir : l’unité nationale et l’éducation à la citoyenneté, Recherche et élaboration de politiques, Mémoire et prévention du génocide, et la résilience communautaire. (Fin)