By André Gakwaya;
Kigali: La 2ème édition de la conférence africaine sur les prisons recommande de partager les meilleures pratiques sur le budget et la formation qui s’avèrent les deux principaux défis des prisons en Afrique, selon le chargé des Opérations et Engeneering au CICR de Genève, Jean-Philippe Dross.
«La principale recommandation de cette conférence est que les autorités pénitentiaires des pays participant à cette réunion puissent continuer à travailler ensemble afin de trouver des solutions appliquées aux problèmes communs que sont le budget et la formation. L’ensemble des pays participant font en effet face à ces deux défis communs, à savoir des budgets alloués insuffisants, et des formations insuffisantes du personnel. Certains pays ont un bon fonctionnement pour le budget, mais n’ont pas des formations. D’autres ont de bonnes formations, mais n’ont pas de budgets suffisants. L’important est de rassembler les différentes compétences au niveau régional », a-t-il dit.
Il a ajouté que tous les pays on des points communs liés aux difficultés budgétaires pour les prisons certes. Mais c’est aussi le même cas pour les hôpitaux.
« L’essentiel est d’être le plus cohérent possible, d’essayer d’obtenir des budgets dont on a besoin. Pour les formations, il faut essayer de les améliorer au niveau de la gestion, des compétences techniques, électricité, plomberie. Il faut rassembler ce qui en place et le partager. Il faut multiplier les bonnes expériences et les parsemer », a poursuivi Dross.
Par ailleurs, une fois que le prisonnier a terminé sa peine, les pays veulent qu’il soit réhabilité quand il sort de la prison.
« L’essentiel est que le prisonnier se réintègre dans la société, qu’il ne récidive pas, qu’il soit utile à la communauté », a fait remarquer le chargé de la maintenance au sein du CICR Genève.
Il a rappelé que la prison assure la maintenance grâce à ses compétences. Le prisonnier doit aussi valoriser les acquis obtenus en prison. Il doit travailler dans la maintenance à son sortie de prison.
Notons que cette conférence de Kigali a réuni 35 participants issus de sept pays africanus. « Nous avons ciblé les pays où le CICR est présent et où il assure un suivi concret et régulier Les meilleures pratiques issues de nos réunions seront aussi partagées avec les pays qui n’ont pas participé », a promis Dross. (Fin)