Ambassadeur Robert Masozera
Par André Gakwaya;
Kigali: Lors de l’Exposition érigée au Bureau de FES à Kigali durant les quatre prochaines semaines par Markus Peiper de la Fondation Fédérale sur l’Etude de la Dictature Communiste en Allemagne de l’Est, l’Ambassadeur Robert Masozera qui est aussi Directeur Général des Musées du Rwanda, a donné une présentation sur le rôle des sites mémoriaux dans l’entretien du Souvenir de la Mémoire face aux atrocités commises.
«L’Exposition sur la dictature communiste en Allemagne de l’Est est une occasion de montrer le processus de grandir ensemble en faisant preuve de solidarité et d’espoir. C’est une façon de renforcer le processus de consolidation de l’Unité et de la Réconciliation au sein des populations,» a indiqué l’Ambassadeur Masozera lors d’une conférence animée aux Bureaux FES/Rwanda à Kigali.
Il a souligné que la présente Exposition est une voie pour se souvenir et ceci pour trois raisons : Primo : Ne jamais oublier son passé douloureux. Ceux qui ne se rappellent pas du passé rééditent les mêmes égarements. L’on peut faire référence ici au Génocide des Tutsi ou à l’Holocauste qui ne doivent jamais se répéter.
Secundo : il faut enseigner et transmettre aux générations futures la mémoire du passé, toujours en guise d’éviter les affres du passé.
Tertio : entretenir la mémoire assure une action thérapeutique qui guérit les victimes et les perpétrateurs des abominations.
L’Ambassadeur Masozera a rappelé que le processus d’Unité et de Réconciliation est continu.
«La mémoire du passé doit être maintenue vivace de manière tangible. Cela se réalise à travers l’entretien des sites mémoriaux et des témoignages. Ensuite, dans le but de perpétuer cette mémoire, les musées jouent le rôle de collecter les preuves de cette mémoire et de les transmettre aux générations futures par l’Eduction et autres divers exercices initiés par la Communauté », a relevé le Directeur Général des Musées du Rwanda. (Fin)