Kigali: Les rescapés du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi dans les districts de Kayonza et Kirehe dans la Province de l’est bénéficient de la vaccination contre l’hépatite B (VHB), ainsi que le dépistage, la confirmation et le traitement de l’hépatite B et C.
Ce concept concerne tous les rescapés du génocide les plus touchés au Rwanda et inclut la vaccination contre l’hépatite, le dépistage, les confirmations et le traitement des hépatites B et C.
Comme l’a indiqué la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG), la plupart des survivants du génocide ont été exposés à un risque élevé d’infection lors du génocide contre les Tutsi en 1994. Ils ont été touchés par une ou plusieurs maladies infectieuses, en particulier le VIH/SIDA et hépatite virale. Cependant, aucune campagne n’a été menée pour dépister ce groupe à haut risque.
Pour cette raison, la CNLG a demandé au ministère de la Santé d’appuyer et de mener une telle campagne. La campagne concernera tous les districts et a commencé avec le premier tour dans la province du sud où environ 80 000 survivants du génocide de toutes les catégories d’UBUDEHE étaient visés du 25 mars 2019 au 5 avril 2019.
La deuxième phase des activités de dépistage de l’hépatite virale pour le VHB et le VHC se déroule dans les districts de Kayonza et Kirehe du lundi 9 septembre 2019.
Dans chaque district, un total de cinq à dix centres de santé ont été sélectionnés en tant que lieux de dépistage pendant deux semaines. Au total, 10 prestataires de soins de santé (infirmiers et techniciens de laboratoire) seront présents dans chaque centre de santé pendant la période de dépistage.
Les patients dont le test de dépistage du VHB et du VHC sera positif seront associés à des tests de confirmation supplémentaires. Les patients présentant une charge virale détectable d’ARN du VHC seront associés au traitement gratuitement.
L’ensemble des activités est coordonné par le personnel central du Centre Biomedical du Rwanda (RBC), en coordination avec les équipes de la CNLG, IBUKA, AVEGA, afin de soutenir les équipes et le personnel des établissements de santé respectifs. (Fin)