Londres espère que le tête-à-tête Kagame-Tshisekedi à Luanda va apporter des solutions dans l’Est de la RDC

L’ambassadrice du Royaume Uni en RDC Alyson King (à droite)

A quatre jours d’un tête-à-tête entre les Président congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame dans la capitale angolaise, l’Ambassadrice de la Grande Bretagne en RDC,  Alyson King, espère que cette rencontre bilatérale va apporter des solution pour la stabilité de la partie est de la RDC. 

En séjour à Goma, l’Ambassadrice Alyson King l’a déclaré  à la suite d’un entretien avec le gouverneur militaire ad intérim du Nord-Kivu, Peter Cirimwami.

« Il y aura un sommet, le 15 décembre, j’espère entre les chefs d’État. On espère que ça va apporter des solutions. Nous sommes là pour accompagner la paix et également pour accompagner les civils qui ont été touchés par la guerre. Nous venons d’allouer plus d’assistances pour les personnes déplacées à travers le PAM[…] », a-t-elle dit. 

Un sommet tripartite Angola-Rwanda-RDC se tiendra à Luanda ce dimanche 15 décembre 2024, sous l’égide du président angolais João Manuel Gonçalves Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine pour le conflit dans l’Est de la RDC. 

Ce sommet réunira les Présidents Félix Tshisekedi de la RDC, Paul Kagame du Rwanda, et leur homologue angolais, afin d’accélérer les efforts de stabilisation dans cette région en proie aux violences.

Ce sommet tripartite de Luanda intervient après une avancée majeure réalisée le 25 novembre dernier, lorsque les ministres des Affaires étrangères de la RDC et du Rwanda ont signé à Luanda un “Concept d’opérations” (CONOPS). 

Ce document stratégique fixe les modalités des actions contre les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) et de la levée des mesures défensives du Rwanda.

Le CONOPS prévoit une mise en œuvre en quatre étapes. La première phase, prévue sur quinze jours, consistera à évaluer la menace posée par les FDLR et à localiser leurs positions. Parallèlement, le Rwanda devra fournir des informations détaillées sur ses “mesures défensives”.

La deuxième phase vise des actions ciblées pour neutraliser les FDLR et leurs alliés, suivies d’une évaluation conjointe des progrès réalisés. 

Ensuite, une troisième phase portera sur une revue des opérations afin d’évaluer leur efficacité. 

Enfin, la quatrième étape sera consacrée à la stabilisation, avec la démobilisation, le rapatriement et la réintégration des ex-combattants FDLR, ainsi que la normalisation des relations bilatérales entre Kinshasa et Kigali. (Fin)

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