La 21ème Brigade d’infanterie des FARDC a commis des viols et pillages contre cinq femmes Bashi, et ces incidents sont survenus le 27 Octobre 2024, selon des témoins sur place, rapporte ARI.
Il s’agit ici d’actes de violence inacceptables et de graves violations des droits humains contraires aux engagements internationaux de la République Démocratique du Congo. Raison pour laquelle les responsables de la zone sont exhortés à traduire en justice les coupables.
La Constitution de la République garantit les droits fondamentaux, y compris la dignité humaine, tandis que le Code pénal congolais considère le viol et les violences sexuelles comme des crimes graves. Des conventions internationales, telles que la CEDAW et le Statut de Rome de la Cour pénale internationale, exigent des mesures pour éradiquer la violence à l’égard des femmes et garantir leur protection.
Face à cette situation alarmante, il est urgent de:
1. Mettre en place des enquêtes indépendantes pour identifier et traduire en justice les Responsables ;
2. Renforcer la formation des militaires sur les droits humains et la prévention des violences Sexuelles ;
3. Assurer la protection des victimes et des témoins, avec la création de refuges et de services de santé adaptés ;
4. Mobiliser la société civile pour sensibiliser la population et promouvoir des initiatives de prévention contre la violence ;
5. Surveiller la situation pour garantir le respect des droits humains et exercer des pressions sur les autorités compétentes.
Il est impératif que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à l’impunité et garantir la justice pour les victimes. La sécurité des femmes et le respect des droits humains doivent devenir des priorités indiscutables, selon une organisation locale des droits de l’homme. (Fin)