Confirmant la dynamique irréversible de reconnaissance de la marocanité du Sahara, la Côte d’Ivoire a procédé, le mardi 18 février 2020, à l’ouverture de son Consulat Général à Laayoune au Sahara marocain. Cette ouverture n’est pas anodine, puisqu’elle vient consacrer les relations d’excellence qui lient le Maroc à ce pays frère ouest-africain, ainsi que la volonté des deux pays de donner une orientation panafricaine à leurs partenariats.
L’ouverture par la Côte d’Ivoire de son Consulat Général à Laayoune a fait l’objet d’un processus juridique et institutionnel interne, qui a été au préalable, entériné en Conseil des Ministres et fait l’objet de publication de Décrets présidentiels.
Depuis l’ouverture par l’Union des Comores de son Consulat Général à Laayoune, le 18 décembre 2019, une dizaine de pays lui ont emboîté le pas en l’espace de deux mois. Désormais avec la Côte d’Ivoire, pas moins de 7 pays disposent d’enceintes consulaires dans le Sahara marocain.
Le choix de la Côte d’Ivoire d’ouvrir à Laayoune n’est pas fortuit, puisqu’il s’agit du premier pays africain à disposer d’un Consulat honoraire dans la principale ville du Sahara marocain, qui compte à elle seule aujourd’hui 5 Consulats Généraux.
Avec l’ouverture du Consulat Général ivoirien, la politique d’ouverture par des pays africains de Consulats Généraux dans les principales villes du Sahara marocain est désormais une réalité irréversible consacrant l’intégrité territoriale du Royaume du Maroc.
A travers cette nouvelle politique, le Maroc met en pratique la doctrine de souveraineté prônée par Sa Majesté Le Roi Mohammed VI, qui passe par la reconnaissance de la marocanité du Sahara par des pays frères et amis qui installent des enceintes diplomatiques dans les deux principales villes du Sahara marocain, à Laayoune et à Dakhla.
Cette dynamique enclenchée sur le terrain est aujourd’hui irréversible. Le groupe de pays qui reconnaissent la marocanité du Sahara et qui ont établi des Consulats généraux au Sahara marocain, s’élargit progressivement. Il s’agit d’une réalité palpable et tangible, partie intégrante de la dynamique plus large observée parmi la majorité de la Communauté Internationale, en faveur de l’Initiative d’Autonomie comme solution au différend artificiel sur le Sahara marocain.
La reconnaissance de la marocanité du Sahara constitue un acte souverain des Etats, qui leur appartient et qui sont les seuls à prendre. Nul Etat tiers n’est habilité à commenter ou à critiquer ces actes de souveraineté sur lesquels s’est bâti l’ordre international, fondé sur les principes de l’égalité souveraine et du respect de l’intégrité territoriale des Etats. (Fin)