Au total, 234 personnes ont été arrêtées pour idéologie du génocide et crimes connexes au cours des 100 jours de commémoration du génocide de 1994 contre les Tutsi.
La période de commémoration commence le 7 avril et se termine le 4 juillet, jour où les Rwandais célèbrent chaque année la fin du génocide et la libération du pays.
Selon les statistiques du Bureau d’Enquête du Rwanda (RIB, Rwanda Investigation Bureau), 78,2 % des suspects étaient des hommes, tandis que 21,2 % étaient des femmes.
Au cours des dernières années, les cas liés à l’idéologie du génocide ont varié. Selon les données du RIB, les enquêteurs ont enregistré 1.215 cas et 1.525 suspects liés à l’idéologie du génocide depuis 2019 jusqu’en mars 2022.
Ces crimes comprennent la négation du génocide, la minimisation du génocide, la justification du génocide, la violence contre les survivants du génocide et la destruction ou la dégradation de preuves ou d’informations liées au génocide.
Selon la loi, ces crimes peuvent entraîner une peine d’emprisonnement d’au moins deux ans mais n’excédant pas quatre ans, avec une amende d’au moins 500.000 Frw, mais n’excédant pas 1 million Frw pour chaque chef d’accusation.
Causer la disparition ou la dégradation de preuves de génocide est également un crime en vertu de la loi et est passible d’une peine d’emprisonnement d’au moins cinq ans mais n’excédant pas sept ans, avec une amende d’au moins 500.000 Frw mais qui ne dépasse pas un million Frw. (Fin)