Alger, “partie prenante” au conflit artificiel autour du Sahara marocain, “doit assumer ses responsabilités et prendre part au processus politique, basé sur le dialogue”, a déclaré à la MAP, le 23 janvier 2022, le politologue italien Massimiliano Boccolini, déplorant toutes les dernières décisions “irrationnelles” prises récemment par l’Algérie.
L’entêtement du régime algérien menace la sécurité de toute la région, a souligné M.Boccolini, relevant que la majorité des experts italiens reconnaissent que le plan d’autonomie, dans le cadre de la souveraineté du Royaume et de son unité nationale, constitue la seule solution “pacifique et logique” pour en finir avec ce conflit.
Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres a insisté, au lendemain de la tournée régionale de son envoyé personnel au Maroc, en Algérie et en Mauritanie, sur le dialogue entre toutes les parties, dans le cadre du processus politique onusien, a-t-il relevé.
Dans ce sens, l’expert a rappelé que la résolution 2602 du Conseil de Sécurité, qu’Alger avait rejeté, consacre le processus de tables rondes, avec la participation du Maroc, l’Algérie, la Mauritanie et le polisario, comme cadre unique pour parvenir à la solution politique, réaliste, pragmatique, durable, mutuellement acceptable et de compromis.
De son côté, l’expert italien en géopolitique, Marco Baratto, a affirmé à la MAP, que l’Algérie, principal acteur qui soutient et finance le polisario, est “en mauvaise posture, notant que les propos du SG de l’ONU constituent “un nouveau coup dur qui assomme Alger et démasque ses mensonges”.
Le Maroc, acteur clé dans l’espace euro-méditerranéen et en Afrique du Nord, a consenti d’innombrables efforts en faveur de la stabilité de ses voisins, a-t il noté, appelant l’Algérie au dialogue, à la transparence et à faire preuve de bonne foi pour ne pas contrarier le bon développement, la sécurité et la paix dans la région.
La proposition marocaine du plan d’autonomie est la seule solution logique pour résoudre le conflit, a martelé M.Baratto, rappelant que l’Italie a fait face, à la fin de la Seconde Guerre mondiale à des formes de séparatisme mais l’État, en offrant l’autonomie locale sous sa souveraineté, a réussi à vaincre et à maintenir intacte l’unité de la Nation.