Protection des défenseurs des droits humains

Benge Mukengere, responsable de l’organisation AFNAC qui s’occupe des enfants et des femmes âgées dans la ville de Beni, au Nord-Kivu, en RDC. UN News/George Musubao

«Les menaces de mort l’ont contraint à se cacher, les autorités de l’État n’ayant jamais répondu à son appel à la protection », a déclaré l’Experte. 

Quatre défenseures des droits humains de l’organisation dirigée par les femmes Tous pour la Paix et la Cohésion Sociale ont été victimes d’enlèvements et de violences à la suite d’activités qu’elles ont organisées autour des droits des femmes.

L’Experte appelle donc les autorités congolaises à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir un espace de travail sûr et la protection des défenseurs des droits humains. Il s’agit aussi « d’enquêter de manière efficace et fiable sur tous les cas d’exécutions conformément aux normes internationales, notamment le Protocole du Minnesota, et traduire les responsables en justice ».

Outre Mary Lawlor, ce communiqué a été endossé par Gina Romero, Rapporteuse spéciale sur les droits à la liberté de réunion pacifique et d’association ; et Morris Tidball-Binz, Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires. (Fin)

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