Les 4 journalistes d’Iwacu en tenue des prisonniers et leur chauffeur qui comparait libre
Kigali: La Coalition «One Free Press» place le cas des journalistes burundais du groupe de presse Iwacu en 4ème position sur la liste des dix cas les plus urgents d’injustice contre les journalistes dans le monde.
Dans son 11è rapport mensuel, la Coalition «One Free Press» rappelle que 15 ans d’emprisonnement ont été requis contre les quatre journalistes pour s’être rendus à Bubanza (ouest du Burundi) en octobre 2019 pour faire un reportage lors des affrontements entre les forces de l’ordre et un groupe armé.
Il s’agit des journalistes Christine Kamikazi, Agnès Ndirubusa, Egide Harerimana, Térence Mpozenzi et de leur Chauffeur Adolphe Masabarakiza. Tous arrêtés en plein reportage par la police burundaise et depuis en détention à la prison centrale de la province de Bubanza.
Envoyés couvrir les attaques survenues le 22 octobre 2019 dans la province de Bubanza en commune Musigati, l’équipe de reporters d’Iwacu n’aura pas le temps de faire son travail. Le procureur les accuse de «complicité d’atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat ». Le verdict est attendu dans 30 jours au plus.
La coalition « One Free Press » a clarifié le but de son rapport. «C’est pour attirer l’attention sur les cas les plus urgents des journalistes qui sont malmenés alors qu’ils sont à la recherche de la vérité», souligne-t-elle.
D’autres journalistes mentionnés exercent leur métier dans les pays comme l’Égypte, la Chine, la Russie, le Venezuela, l’Arabie Saoudite et l’Iran. (Fin)