Les militaires de la force régionale de l’EAC au Nord-Kivu à l’Est de la RDC
La force régionale de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) en renfort dans la province du Nord-Kivu (est de la RDC) suite à l’occupation des rebelles du M23, recommande de proroger son mandat au-delà du 8 septembre prochain.
Selon le Collectif SOS Médias Burundi qui livre cette information, ce souhait a été exprimé par Aden Duale, secrétaire du cabinet de la défense du Kenya.
« Nous avons recommandé au gouvernement de la RDC d’envisager de prolonger le mandat de la Force régionale de l’EAC au-delà de la date limite du 8 septembre afin de préserver les acquis de la force régionale », a-t-il annoncé en fin de semaine dernière.
Les États membres de l’EAC avaient décidé, le mercredi 31 mai, lors du 21ème sommet de l’EAC, de renouveler le mandat de la force régionale de l’EAC en RDC jusqu’au 8 septembre 2023. Ce mandat devait prendre fin le jeudi 1er juin.
Deux chefs d’Etat, William Ruto du Kenya et Évariste Ndayishimiye du Burundi, qui est président en exercice de l’EAC, avaient pris part à ce sommet qui s’est clôturé à Bujumbura, la capitale économique du Burundi.
Pendant trois jours, les participants avaient évalué la conduite des opérations militaires menées par la force régionale de l’EAC au Nord-Kivu.
« Le sommet a aussi décidé du pré-cantonnement des rebelles du M23 à Rumangabo (Nord-Kivu) sous la supervision du facilitateur de la Force régionale et des FARDC (Forces Armées de la République démocratique du Congo). En outre, le départ de la force de l’EAC peut être anticipé au terme d’une évaluation prévue le 15 juin », peut-on lire dans le communiqué final sanctionnant le sommet de Bujumbura.
La population du Nord-Kivu et des mouvements citoyens ne cessent de décrier un bilan mitigé des éléments de la force régionale de l’EAC en RDC, exception faite du contingent burundais déployé dans la zone de Masisi. (Fin)