Haricots et papaye à vendre sur un marché routier à Kibanga, en RDC
Kigali: Trois agences des Nations Unies ont proposé cette semaine au gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) un ensemble de règlements et normes afin de réduire les pertes alimentaires surtout au niveau des petits exploitants agricoles.
«L’ampleur de pertes alimentaires après les récoltes cause beaucoup de torts à la sécurité alimentaire et aux revenus des populations », a affirmé le Représentant de la FAO dans le pays, Aristide Ongone Obame.
Selon l’ONU les pertes alimentaires en RDC s’élèvent à 30 pour cent, dans un pays où près de 13 millions de personnes connaissent l’insécurité alimentaire.
Le projet conjoint du Programme alimentaire mondial (PAM), de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et du Fonds international de développement agricole (FIDA), intitulé «Intégration des initiatives de réduction des pertes alimentaires pour les petits exploitants dans les zones à déficit vivrier», cible les provinces du Kwango et du Kongo-Central autour des cultures du maïs et du riz.
Il porte sur deux axes: la promotion des bonnes pratiques et l’institutionnalisation de la problématique.
«Une chose, c’est de mener des activités pour qu’il y ait de bonnes pratiques au niveau des populations, c’est bien. Mais l’autre chose, c’est de créer au niveau d’un pays un cadre sur l’institutionnalisation de cette problématique », a expliqué M. Ongone Obame.
Selon le Représentant, il faut que les textes réglementaires de la RDC aient une orientation, un texte, et une politique qui prennent en compte cette problématique.
Dans cette perspective, les trois agences de l’ONU mettent à la disposition du gouvernement congolais une note d’orientation politique, que le Représentant de la FAO a remis ce lundi au Secrétaire général de l’Agriculture, à Kinshasa, et qui a été validée au cours d’un atelier. (Fin)