Le Dr Biruta et Amb Shingiro (à droite) lors de leurs entretiens bilatéraux
Le Ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, a rencontré son homologue burundais Albert Shingiro en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies qui a lieu à New York, aux États-Unis.
Les deux responsables «ont échangé sur les relations bilatérales entre nos deux pays, ainsi que sur le chemin vers la normalisation », a indiqué la diplomatie rwandaise sur Twitter. Et selon le Ministère burundais des Affaires étrangères, cette rencontre bilatérale était axée «sur l’état du processus de normalisation des relations bilatérales entre leurs pays ».
Les relations entre le Rwanda et le Burundi ont été glaciales pendant la majeure partie des six dernières années, mais les deux parties ont récemment décidé d’améliorer leurs relations avec une série de réunions bilatérales de haut niveau entre des responsables politiques, militaires et de sécurité.
En juillet, le Premier Ministre Edouard Ngirente a dirigé une délégation rwandaise au Burundi pour les célébrations du 59e jour de l’indépendance du pays, tandis que les chefs du renseignement militaire des deux pays ont eu des entretiens sur la coopération sécuritaire transfrontalière. Dans le cadre des efforts continus pour aider à améliorer les relations, le Rwanda a également remis au Burundi 19 combattants arrêtés après avoir traversé le Rwanda.
Depuis 2015, les deux pays s’accusent mutuellement de soutenir des groupes hostiles à leur gouvernement réciproques. Le Burundi demandait même au Rwanda de lui livrer ceux qu’il accuse d’avoir participé de près ou de loin à la tentative de putsch manqué de 2015. Des militaires mais aussi des opposants politiques, des journalistes et des membres de la société civile.
Le Dr Biruta et Amb Shingiro (à droite) lors de leurs entretiens bilatéraux
Rwanda/ Coopération
Rencontre à New York entre les chefs de la diplomatie du Rwanda et du Burundi
Kigali, 23 Sept. (ARI) – Le Ministre rwandais des Affaires étrangères, Vincent Biruta, a rencontré son homologue burundais Albert Shingiro en marge de la 76e Assemblée générale des Nations Unies qui a lieu à New York, aux États-Unis.
Les deux responsables «ont échangé sur les relations bilatérales entre nos deux pays, ainsi que sur le chemin vers la normalisation », a indiqué la diplomatie rwandaise sur Twitter. Et selon le Ministère burundais des Affaires étrangères, cette rencontre bilatérale était axée «sur l’état du processus de normalisation des relations bilatérales entre leurs pays ».
Les relations entre le Rwanda et le Burundi ont été glaciales pendant la majeure partie des six dernières années, mais les deux parties ont récemment décidé d’améliorer leurs relations avec une série de réunions bilatérales de haut niveau entre des responsables politiques, militaires et de sécurité.
En juillet, le Premier Ministre Edouard Ngirente a dirigé une délégation rwandaise au Burundi pour les célébrations du 59e jour de l’indépendance du pays, tandis que les chefs du renseignement militaire des deux pays ont eu des entretiens sur la coopération sécuritaire transfrontalière. Dans le cadre des efforts continus pour aider à améliorer les relations, le Rwanda a également remis au Burundi 19 combattants arrêtés après avoir traversé le Rwanda.
Depuis 2015, les deux pays s’accusent mutuellement de soutenir des groupes hostiles à leur gouvernement réciproques. Le Burundi demandait même au Rwanda de lui livrer ceux qu’il accuse d’avoir participé de près ou de loin à la tentative de putsch manqué de 2015. Des militaires mais aussi des opposants politiques, des journalistes et des membres de la société civile.
Pour sa part, le Rwanda accusait le Burundi d’héberger sur sol les rebelles des FDLR(Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) qui cherchent à conquérir le pouvoir par la force au Rwanda au départ des pays voisins. L’arrivée au pouvoir de l’actuel Président burundais Evariste Ndayishimiye, réputé plus mesuré que son prédécesseur Pierre Nkurunziza, avait suscité des espoirs d’ouverture. (Fin)
Pour sa part, le Rwanda accusait le Burundi d’héberger sur sol les rebelles des FDLR(Forces Démocratiques de Libération du Rwanda) qui cherchent à conquérir le pouvoir par la force au Rwanda au départ des pays voisins. L’arrivée au pouvoir de l’actuel Président burundais Evariste Ndayishimiye, réputé plus mesuré que son prédécesseur Pierre Nkurunziza, avait suscité des espoirs d’ouverture. (Fin)