RIB a recensé un total de 39620 infractions dès Janvier 2019 à aujourd’hui

Le Secrétaire Général de RIB, Jeannot Ruhunga.

Le Bureau d’Investigation des infractions (RIB) a recensé un total de 39620 infractions dès Janvier 2019 à aujourd’hui, et la Province de l’Est est en tête avec 10726 infractions, selon le Rapport publié par RIB.

Ces chiffres ont été donnés hier lorsque le Secrétaire Général (SG) de RIB, Jeannot Ruhunga, le Procureur Général  Aimable Havugiyaremye, le Directeur exécutif  du Forum d’aide juridique (LAF), le président de Rw

Lors d’un panel : de g. à d. : C. Barore (RMC) ; le Procureur Général, Aimable Havugiyaremye ; le SG de RIB, J. Ruhunga ; et le Directeur exécutif de LAF.

anda Medias Commission (RMC), Cléophas Barore, ont rencontré les journalistes.

 

«L’objectif est de renforcer la prévention, l’identification, l’investigation et la poursuite des infractions. La plupart des informations diffusées par les médias nous aident à mener des investigations sur les infractions et les crimes commis. Mais aussi les médias aident à éduquer la population pour prévenir, bannir, ne pas cacher les crimes », a indiqué le SG de RIB.

RIB a été créé il y a environ une année et demie à des fins de prévenir et de combattre les crimes liés aux ICT, les crimes transfrontaliers ou de trafic des êtres humaines, le terrorisme, les drogues, les violences liées au genre, les crimes économiques, etc…

« Les crimes changent de visage avec le temps, la société. Plus on combat les crimes, plus ils diminuent. En 2019, le Rwanda n’a pas enregistré des graves crimes. Suite à beaucoup d’efforts engagés dans la lutte, les crimes régressent », a poursuivi Ruhunga.

Toujours, selon le rapport, la Mairie de Kigali vient en 2ème positon avec 9 166 infractions ; la Province du Sud, 7 945 ; la Province de l’Ouest 6 371 ; la Province du Nord, 5 412.

Au niveau des 30 districts, Gasabo est en tête avec 4453 infractions ; Nyarugenge, 2475 ; Kicukiro, 2 238.

Les vols représentent 28 % du total des infractions Les coups et blessures, 23 % ; les drogues, 11 %. Les viols sur les enfants, 7 % ; les violences conjugales, 4 % ; les crimes de terrorisme, 4 % ; les crimes économiques et de corruption, entre 2 %  à 4 %.

En 2019, on a enregistré 316 infractions de viol, alors qu’elles étaient 323 cas en 2018. Les cas de trafic d’êtres humains, de fausse monnaie et de chèques sans provision sont aussi en régression suite au renforcement des mesures de lutte.

Les infractions de violences physiques, coups et blessures, représentent 47 % des infractions. Les violences sexuelles 22 %. Les crimes économiques 10 % ; les crimes transfrontaliers et les drogues 12 %. L’analyse montre que la criminalité est en baisse grâce â une forte sensibilisation de la population.

« Il y a une forte volonté de construire des capacités et des partenariats avec diverses institutions et la population dans la lutte contre les infraction. RIB renforcera aussi le professionnalisme de son personnel dans la recherche des preuves. RIB travaillera plus pour assurer plus de sécurité et protéger la communauté. Les professionnels des médias seront formés pour mieux informer la population sur la nature des infractions. La population comprendra son rôle dans cette lutte, en donnant à temps l’information sur les infractions en train de se préparer. Les médias chercheront et protégeront aussi leurs sources », a informé Ruhunga.

Le message qui a été donné en ces fêtes de fin d’année est que la population se réjouisse en assurant sa sécurité. L’on devra éviter des excès de violences contre de enfants. L’on évitera que les enfants mineurs fréquentent les cabarets. L’on évitera aussi les pièges tendus pour voler ou créer des violences. Le numéro que par lequel l’on peut appeler RIB et donner une information urgente est : « 166 ».

« Nous voulons sue les médias participent à la prévention des crimes, à l’investigation et à  la recherche des preuves. Les journalistes atteignent facilement la population et accèdent à temps sur l’information relative aux infractions commises. Si nous luttons contre l’infraction à temps, ce crime ne peut été édité. Jusqu’à présent, la collaboration avec RIB et les médias est très bonne », a poursuivi le SG de RIB.

Il a rappelé que RIB sévit contre ses propres investigateurs qui affichent des faiblesses et de mauvais comportements dans leur profession. Déjà, une vingtaine d’entre eux qui ont été reconnus coupables de corruption et autres délits graves purgent leur peine dans la prison de Mageragere. (Fin)