Le président burundais après être choisi comme président en exercice de l’EAC
La réunion a été décidée le mardi. C’était après un entretien téléphonique du président burundais Évariste Ndayishimiye avec ses homologues de la sous-région, en qualité de président en exercice de la communauté.
C’est la présidence burundaise qui a annoncé cette rencontre, selon le Collectif SOS Médias Burundi qui livre cette information.
Dans un communiqué signé Diomède Nzeyimana, porte-parole du président burundais, il est indiqué que les chefs d’Etat de la communauté Est-Africaine devraient aussi « se réunir en sommet extraordinaire » après l’urgente réunion des chefs des armées des pays de la sous-région.
Les chefs des armées auront pour objectif d’étudier les paramètres d’une réponse « durable et concertée » à la crise qui prévaut dans l’est du Congo, selon le document.
Le porte-parole n’a pas voulu préciser les présidents qui ont participé dans l’entretien de mardi. Il a dit que le communiqué est suffisant.
En juin dernier, les chefs d’Etat de l’EAC avaient mis en place un cadre pour trouver une solution à la crise : le processus de Nairobi. Mais le gouvernement congolais a exclu de ce processus le groupe armé M23 du dialogue, un mouvement rebelle qui continue de gagner du terrain dans la province du Nord-Kivu depuis des semaines.
Les pourparlers de Nairobi reprendront entre le 21 et le 27 novembre, selon un calendrier convenu entre les autorités congolaises et le bureau du facilitateur, l’ancien président du Kenya Uhuru Kenyata. A noter que c’est le Président burundais Evariste Ndayishimiye qui assure la présidence tournante de l’EAC.
L’ONU s’inquiète de la résurgence des combats entre les forces armées de la République démocratique du Congo et les rebelles du M23 qui ont déplacé, en onze jours, quelque 50.000 personnes dans l’est du pays.
Jusqu’à présent, au moins 12 journalistes ont été exfiltrés par la Monusco(Mission de l’ONU en RDC) des zones de combats vers le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
« Une douzaine d’autres journalistes ont besoin d’aide pour quitter les zones de combats dans le territoire de Rutshuru », a confirmé le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya. (Fin)