Kigali: Vingt nouveaux cas sur 4 757 échantillons examinés ce Jeudi 25 Juin ramènent à 850 le nombre de contaminations ; 385 personnes se sont rétablies et sont déjà rentrées chez elles; neuf patients se sont rétablis au cours des dernières 24 heures ; les patients infectés encore hospitalisés sont 463 ; jusqu’à présent, le Rwanda a enregistré deux décès, selon un communiqué du Ministère de la Santé (MINISANTE).
Le communiqué informe que jusqu’à présent 126 284 personnes ont été testées.
Parmi les vingt nouveaux patients de ce Jeudi, quatorze proviennent de Rusizi ; quatre de Kigali ; et deux de Nyagatare.
Le 2ème décès est une jeune policière de 24 ans qui a attrapé le COVID-19 dans une mission de maintien de la paix. Elle a été rapatriée au Rwanda en urgence pour des soins intensifs, mais son état de santé s’était gravement dégradé.
Tous les patients infectés sont isolés et soignés dans un endroit désigné, et leur état de santé s’améliore.
Le communiqué du MINISANTE encourage les habitants à respecter rigoureusement les mesures de confinement en vigueur prônées par le Gouvernement comme se laver plusieurs fois les mains avec de l’eau propre et du savon, observer la distance d’un mètre entre une personne et une autre, et rentrer à la maison avant 21 heures. Le port du masque est obligatoire quand on est en public ou dans les résidences multifamiliales.
Les autorités sanitaires mettent en garde les chauffeurs de motos qui ne respectent pas les consignes de se désinfecter quand ils prennent des passagers. Ce genre de négligence peut contribuer à augmenter la propagation du COVID-19. Si ces négligences persistent, les autorités seront obligées de prendre des mesures sévères qui stoppent la circulation des motos dans le pays.
De même, l’on évitera d’effectuer des déplacements interdits à partir des zones en quarantaine, car l’on met ainsi en danger la santé du public, en propageant le COVID-19, comme cela a été constaté ces jours pour des gens qui entrent clandestinement dans Kigali à partir de l’Ouganda ou de Rusizi.
Le communiqué souligne que toute personne qui dissimule des informations sur des gens infectés ou des symptômes du COVID-19 met la vie de la communauté en péril, et qu’elle est passible de sanctions prévues par la loi. (Fin)