Le père Olivier Maire a été assassiné “victime de sa générosité”, selon l’épiscopat de Rennes.
Emmanuel Abayisenga, un réfugié rwandais arrivé en France en 2012, s’est rendu ce lundi 09 août à la police et a reconnu avoir tué un prêtre de 60 ans qui l’hébergeait dans sa communauté religieuse. Le père Olivier Maire, âgé de 60 ans et membre de la communauté religieuse des Montfortains à Saint-Laurent-sur-Sèvre, accueillait ce réfugié rwandais depuis l’année dernière. Le père Olivier Maire a été assassiné “victime de sa générosité”, selon l’épiscopat de Rennes.
Après qu’Emmanuel Abayisenga se soit présenté à la police, des agents se seraient alors rendus dans la commune. Les agents ont alors découvert le corps sans vie du prêtre sur les lieux. Le père Olivier Maire est décédé après avoir reçu des coups, d’après la police qui écarte a priori une attaque terroriste. L’autopsie permettra de préciser les causes de la mort.
Emmanuel Abayisenga est également accusé d’avoir mis le feu à la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes l’année dernière. Bénévole à la cathédrale de Nantes, Emmanuel Abayisenga avait avoué avoir mis le feu à la cathédrale de Nantes, en juillet 2020. La veille de l’incendie du 18 juillet, il était chargé d’enfermer la cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul, qui date du XVe siècle.
Emmanuel Abayisenga avait été mis en examen puis incarcéré pendant plusieurs mois avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire au mois de juin dernier, dans l’attente de son procès pour l’incendie de la cathédrale de Nantes. Le réfugié rwandais était sorti le 29 juillet de l’hôpital où il avait été en soins psychiatriques pendant un mois, a-t-on indiqué de source policière. (Fin).