Une nouvelle réunion le 14 septembre à Luanda pour faire avancer le plan de neutralisation des FDLR

L’Est de la RDC est occupé par beaucoup de groupes armés.

Une nouvelle réunion ministérielle entre les parties congolaise et rwandaise est annoncée pour ce vendredi 14 septembre à Luanda avec pour objectif de faire avancer le plan de neutralisation des rebelles FDLR qui sont directement liés au génocide des Tutsi du Rwanda en 1994 et qui cherchent à reconquérir le pouvoir par la force depuis la RDC où ils sont exilés. 

“Le 14 septembre prochain, il y aura une nouvelle réunion ministérielle qui va essayer d’analyser les rapports des experts mais on peut noter que le cessez-le-feu par exemple est globalement respecté même si ça et là nous déplorons des incidents par rapport à la sensibilité de la région mais nous pensons que nous sommes sur une bonne voie qui peut nous permettre de parvenir à la paix”, a indiqué le porte-parole du gouvernement congolais, Patrick Muyaya, invité de TV5.

Depuis quelques mois, Kinshasa et Kigali discutent autour du médiateur désigné par l’Union africaine, João Lourenço, Président angolais, d’une proposition concrète pour un accord de paix durable et définitif pour le conflit à l’Est de la RDC.

Les parties se sont accordées sur la nécessité de mettre en œuvre un plan de neutralisation des Forces Démocratiques de Libération du Rwanda (FDLR). Ce plan, initialement proposé par Kinshasa, a été harmonisé lors des réunions des 7 et 8 août dernier. 

Un consensus a également été atteint pour renforcer le mécanisme de vérification ad hoc, avec l’intégration d’experts du renseignement des trois pays. La possibilité d’impliquer d’autres acteurs pour garantir le respect du cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août, a également été discutée.

La partie Est de la RDC est écumée par de nombreux groupes armés notamment le M23 qui occupe une grande partie de la province du Nord-Kivu et qui est au cœur des tensions entre la RDC et le Rwanda.  

Le Congo accuse le Rwanda de soutenir le M23. Le Rwanda a également accusé la RDC de soutenir le groupe paramilitaire FDLR. Le Congo et le Rwanda nient soutenir respectivement les FDLR et le M23. (Fin)