Révérien Ndikuriyo, secrétaire général du CNDD-FDD en marge de la célébration de la 8ème édition de la journée dédiée aux Imbonerakure à Bujumbura
Dans ces réunions, Révérien Ndikuriyo n’aurait pas hésité du moins à dire que le Rwanda « reste toujours l’ennemi numéro un du Burundi. Des attaques éventuelles pourraient s’abattre sur le Burundi en provenance du pays voisin soit de Red-Tabara, -un groupe armé d’origine burundaise basé dans le Sud-Kivu à l’est du Congo-, se trouvant sur la liste des mouvements terroristes du gouvernement burundais ou d’autres groupes rebelles ».
« C’est pourquoi nous sommes venus pour vous mobiliser », a insisté le patron de l’ancienne rébellion Hutu.
Cités dans plusieurs exactions quotidiennes présumées contre des opposants surtout, les Imbonerakure qui restent considérés par le rapporteur spécial onusien sur la situation des droits humains au Burundi comme une milice, participent aux côtés de l’armée et de la police à la sécurisation des frontières et dans des rondes nocturnes.
En août 2023 lors de la 7e édition de la journée dédiée aux membres de la ligue des jeunes du CNDD-FDD qui s’est tenue en province de Makamba (sud du Burundi), le président burundais Évariste Ndayishimiye avait sollicité les Imbonerakure à « multiplier les rondes nocturnes ».
Un porte-parole du CNDD-FDD n’était pas disponible pour réagir à ces allégations. (Fin)