Kigali: L’Agence française de développement (AFD) – représentée par son PDG Rémy Rioux – et la Commission économique pour l’Afrique (CEA) – représentée par sa Secrétaire exécutive, Vera Songwe ont signé aujourd’hui un Protocole d’accord entre les deux institutions.
Avec ledit Protocole, l’AFD et la CEA confirment leur souhait de travailler plus étroitement ensemble dans les domaines de recherche liés à l’Afrique et à certains de ses principaux défis, notamment en matière de genre, migration et changement climatique.
Dans le cadre de la collaboration, les deux institutions ont mené une étude conjointe sur la participation du secteur privé à la fourniture de services climatologiques et météorologiques en Afrique. Par ailleurs, l’AFD et la CEA – par le biais de son Centre africain sur la politique en matière de climat – ont signé un accord de partenariat de recherche en novembre 2019, d’un montant de 80 000 euros, pour une durée d’un an.
Avec le Protocole d’accord d’aujourd’hui, les deux institutions conviennent d’ajouter la dimension genre et la migration comme principaux domaines prioritaires sur lesquels elles mèneront leurs recherches.
Rémy Rioux, PDG de l’AFD déclare: «La CEA est un partenaire unique pour représenter l’Afrique au niveau continental. C’est aussi la voie empruntée par l’AFD pour considérer l’Afrique, dans son ensemble, en tant qu’un continent diversifié qui s’invente constamment».
Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la CEA pour sa part, salue la collaboration, déclarant que « la priorité de la CEA est de mettre en œuvre des idées de recherche pour construire une Afrique prospère qui soit cohérente avec ses ODD et l’Agenda 2063. Une Afrique capable de faire face à des défis majeurs, notamment le changement climatique, la problématique hommes-femmes et la création d’emplois».
En plus de la signature de l’accord, M. Rioux et Mme Songwe ont participé à un évènement passionnant (Parlons de livre) qui avait pour thème, « Réconciliations ». Organisé par la CEA, la discussion a porté sur la nouvelle publication de M. Rioux, qui propose la réconciliation comme approche conceptuelle de l’action collective. Selon l’auteur, cette approche est essentielle pour relever les grands défis du développement. Ont participé à l’évènement, des représentants du Corps diplomatique d’Addis-Abeba, des institutions des Nations Unies et la Commission de l’Union africaine.
À propos de la CEA : La CEA est un groupe de réflexion dont le mandat est de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intra-régionale et de promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique. L’une de ses principales fonctions consiste à mener des recherches et des analyses multisectorielles qui favorisent l’intégration des trois piliers du développement durable et favorisent l’apprentissage par les pairs, la pensée innovante et la promotion des politiques publiques tout en favorisant les liens et les synergies intersectorielles. Composée de 54 États membres et jouant un double rôle d’organe régional de l’ONU et d’élément clé du paysage institutionnel africain, la CEA est bien placée pour apporter des contributions uniques pour relever les défis du développement du continent.
À propos de l’AFD : Le groupe Agence Française de Développement (AFD) finance, accompagne et accélère la transition vers un monde plus juste et plus durable. Axé sur le climat, la biodiversité, la paix, l’éducation, le développement urbain, la santé et la gouvernance, nos équipes réalisent plus de 4 000 projets dans les DOM-TOM et 115 autres pays. Nous contribuons ainsi à l’engagement de la France et des Français pour soutenir les Objectifs de Développement Durable (ODD). (Fin)