Lors d’une conversion des jeunes nommée «la promesse d’une génération » le 14 mai 2021, Son Excellence Jeannette Kagame, la Première Dame du Rwanda a exhorté les jeunes à prendre les devants en racontant la véritable histoire du Rwanda afin de combattre ceux qui nient et banalisent le génocide de 1994 contre les Tutsi.
« Trouvez le bon moyen de soigner les blessures et dites à vos enfants la vérité sur le génocide et les choix que notre pays a faits, afin qu’ils poursuivent à l’avenir», a-t-elle déclaré.
La Première dame Jeannette Kagame a déclaré que les Rwandais, en particulier les parents, se réjouissent du fait qu’il y a actuellement beaucoup de jeunes qui ont des mentalités positives qui aideront à changer les quelques personnes qui ont encore un état d’esprit erroné.
La conversation a été organisée en lien avec la 27e commémoration du génocide contre les Tutsi en tant que jeunesse afin de réfléchir aux conséquences du génocide et de concevoir des mesures pour construire une nouvelle histoire, préserver l’histoire du génocide contre les Tutsi en dénonçant ceux qui essaient de le nier et de le banaliser.
Toutes les conférences données ont réitéré l’importante responsabilité de la jeunesse de combattre quiconque tend à ternir l’image du pays pour le faire revenir au sombre chapitre de son histoire.
Le Rév. Dr Rutayisire Antoine a exprimé que la meilleure façon de répondre à ceux qui calomnient le pays est de le développer.
« Ne laissez jamais les haineux vous poser problème, vérifiez si ce dont parlent ceux qui nous diffament est vrai et ajustez-le, dans ce cas, l’ennemi vous aide », a-t-il conseillé.
Le Dr Jean Damascène Bizimana, secrétaire exécutif de la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG) a partagé avec les jeunes les principaux points des rapports Duclert et Muse qui éclairent le rôle de la France avant, pendant et après le génocide de 1994 contre les Tutsi. Il a dit que les jeunes devraient éviter la culture de se tenir à l’écart et se comporter comme des observateurs quand il y a des gens qui calomnient leur pays.
Kwizera Adidas, l’un de ceux qui ont partagé leurs témoignages, est le 3ème sur six enfants frères et sœurs. Il vit dans le secteur de Gashora, dans le district de Bugesera.
Il a raconté comment il était né dans les jungles de la République démocratique du Congo (RDC) et comment son père avait été arrêté et emprisonné en raison de son rôle dans le génocide contre les Tutsi.
Il a déclaré que le président Kagame avait gracié son père en 2003 après avoir plaidé coupable et demandé pardon; il a également rappelé le conseil de sa défunte mère qui lui a dit: «Assurez-vous que vous êtes un héros et non un lâche comme votre père».
La sénatrice Marie Rose Mureshyankwano, qui de sa commune natale de Kayove a fui le FPR-Inkotanyi en RDC, a raconté comment ils l’ont aidée ainsi que son défunt mari à rentrer au Rwanda et comment l’identité rwandaise et l’humanité des Inkotanyi sont une particularité.
Elle a raconté comment leur génération a grandi dans la division qui a abouti au génocide de 1994 contre les Tutsi et comment, en tant que quelqu’une qui n’a pas été victime des divisions, ne s’est jamais souciée de ceux que les divisions ont privés de leurs droits.
Ayant vu le modus operandi du leadership du Rwanda après le génocide et comment le FPR Inkotanyi l’a dirigé, elle a été émue et sent qu’elle a un pacte avec eux.
Rosemary Mbabazi, la ministre de la Jeunesse et de la Culture a exhorté les jeunes à utiliser les informations à leur disposition, qu’elle considère comme des balles, pour lutter contre ceux qui nient et banalisent le génocide de 1994 contre les Tutsi. Elle a exhorté tout le monde à donner la bonne éducation dans les foyers, les églises, les conférences publiques, ce qui, selon elle, est le seul moyen de construire l’unité des Rwandais.
La conversation de la jeunesse a été organisée par la Fondation Imbuto en partenariat avec le ministère de la Jeunesse et de la Culture, le Conseil National de la Jeunesse, la Commission Nationale de Lutte contre le Génocide (CNLG), GAERG, AERG, PLP, pan African movement, Our Past Initiative, Rwanda We Want et autres institutions gouvernementales. (End)