« Car cela aurait constitué un véritable embouteillage si nous étions allé à la course aux présidentielles ; surtout que nous ne nous sommes pas préparés matériellement, il faut le dire », a tenu à préciser le député Rucibigango Jean Baptiste.
A son avis, le consensus de la majeure partie des électeurs et même de la population rwandaise autour du candidat Paul Kagame a été déterminant pour la victoire à l’unanimité de celui-ci.
C’est ainsi que le Comite Exécutif National du Parti Socialiste Rwandais-PSR félicite le président Paul Kagame d’avoir été réélu à la tête du pays pour un second mandat de 7 ans au suffrage universel exprimé démocratiquement par les rwandais.
« Nous espérons (PSR) que sous ce second mandat, il poursuivra sa politique de transformation socio-économique et contribuera, en particulier, au bien –être social des travailleurs au Rwanda », renchérit le président Rucibigango.
Celui-ci précise que les volets santé, éducation, infrastructures, technologie et ICT, bonne gouvernance et autres, ont connu la satisfaction de tous les rwandais. « Ce qui a donc constitué une réussite lors du 1er mandat de Kagame ».
Le PSR, pour sa part, s’engage à soutenir avec détermination la mise en œuvre du programme politique du président Kagame ainsi que son projet de société dans la perspective de la vision 2020. Celui-ci a remporté les élections présidentielles 2010 a 93,08% des voix.
Privat Rutazibwa, quant à lui, considère que les élections ont pris une allure de fête et la population était enthousiaste à voter. Pour ce quadragénaire consultant en matière de génocide, Kagame Paul est un leader politique sur qui il faut compter.
« C’est un personnage honnête, discipliné et efficace qui a accompli des réalisations tout a fait remarquables. Ce qui fait qu’il a un impact immédiat sur le public tant national qu’étranger », dit-il.
Lorsque l’ARI lui demande par téléphone si les autres candidats seraient en quelque sorte des marionnettes du FPR, le consultant Rutazibwa explique que ce ne sont pas des pantins pour faire le décor comme certains ont l’habitude de le dire.
« Tenez, il y a eu dans certains endroits quelques incidents… Ceci à mon avis, dénote une ferme volonté de l’opposition de s’implanter », fait remarquer Mr Rutazibwa.
Ce consultant a continué en exhortant « l’opposition à jouer sérieusement les alternances dans le futur. Elle devra proposer des alternatives qui pourraient compléter ou le cas échéant, supplanter le FPR si elles s’avéraient efficaces, pourquoi pas ? ». Et de conclure : « C’est une compétition parmi tant d’autres ».