« ABASIRWA a d’abord bénéficié de $US 117 mille comme fonds de rattrapage qui lui ont permis d’organiser des sessions de formations pour ses journalistes », a-t-il indiqué
Bahati a tenu ces propos lors d’un point de presse avec les journalistes pour démentir des Articles parus récemment dans la presse et qui se fondent sur des rumeurs infondées parlant d’une mauvaise gestion de fonds reçus du Fonds Mondial par ABASIRWA.
Il ajouté que $US 87 mille de cette première tranche de $US 117 mille ont été affectés au payement des services rendus par deux consultants, l’un venu de l’étranger, et l’autre du Rwanda.
L’assistance technique de ces experts a permis d’élaborer des documents d’analyse des capacités des journalistes, et d’esquisser des voies pour l’acquisition de bonnes pratiques par les journalistes.
Au niveau des formations, les activités ont eu trait à trois aspects dont les séminaires-ateliers, les formations en dehors du pays, les infrastructures et équipements de l’association ABASIRWA.
L’autre volet qui a été appuyé est la planification et l’administration, ainsi que la communication. Le Fonds Mondial a déboursé en faveur d’ABASIRWA au niveau de l’étape qui a suivi ou « quota five » des fonds pour les salaires du personnel permanent de l’association.
Jusqu’au 31 décembre 2011, un total de 95.836.336 Frw, soit plus de environ plus de $US 158 mille, ont été déjà été utilisé pour le personnel, l’assistance technique, la planification et l’administration, ainsi que pour la communication.
ABASIRWA fait partie de cinq autres umbrella du pays qui luttent contre le SIDA et qui bénéficient de l’appui du Fonds Mondial.
Le Secrétaire exécutif d’ABASIRWA a rappelé que cette association est entrain de se construire tout en renforçant les médias afin de mieux faire face à la pandémie duVIH/Sida. Les articles publiés par les journalistes contribuent à former la population pour sa meilleure protection contre le fléau.
ABASIRWA a reçu aussi des appuis provenant des autres partenaires comme le Ministère de la Santé, la Commission de lutte contre le VIH/Sida (CNLS) et l’Institut Panos-Paris.
ABASIRWA espère que d’autres partenaires approchés apporteront leur appui aux journalistes rwandais pour mieux sensibiliser la population à se protéger.
Le Secrétaire exécutif Bahati a tenu à montrer que les fonds octroyés par le Fonds Mondial sont bien gérés. Des rapports mensuel et trimestriel sont envoyés régulièrement au Fonds Mondial pour l’informer sur la bonne utilisation de l’argent qui a été donné à ABASIRWA.
De même, un fonctionnaire du Fonds Mondial-Bureau de Kigali visite chaque mois l’association ABASIRWA pour faire le suivi de la bonne utilisation des fonds octroyés.
Cet encadrement permet au personnel d’ABASIRWA de travailler dans le strict respect des bonnes orientations de gestion définies par le Fonds Mondial.
Le Secrétaire exécutif d’ABASIRWA, Enoch Bahati, a saisi ainsi l’opportunité pour démentir de fausses rumeurs faisant état d’une mauvaise gestion des fonds qui ont été octroyés par le Fonds Mondial à ABASIRWA.
« Ces médias, notamment le Journal hebdomadaire Umusingi, répandent des rumeurs sans fondements. Nous leur demandons de venir auprès d’ABASIRWA pour accéder à une information juste et exacte sur les bonnes réalisations de cette association médiatique qui se renforce de jour en jour pour l’intérêt de ses membres », a-t-il recommandé. (Fin).