BIASHARA AFRICA 2024 veut inventer l’avenir de la ZLECAF

Le Business Forum de la ZLECAF ou Biashara Africa 2024 qui se tient à Kigali du 09 au 11 Octobre, réunit plus de 1300 participants en train de réfléchir sur les stratégies d’accélérer le commerce intra-africain.

Le Président Kagame du Rwanda, l’ex-Président du Niger et Champion de la ZLECAF, le Premier Ministre du Royaume d’Eswatini et d’autres hauts dirigeants africains, des leaders de Secteur Privé, des chefs d’entreprises, des experts en commerce international, des délégués des femmes et des jeunes, participent à ce Forum.

« Nous devons résoudre les difficultés en matière de gouvernance et de changement de perception. On ne peut pas parler de ZLECAF aussi longtemps que demeurent en place les barrières à la libre circulation des biens et des personnes. Dire que nous sommes des frères alors qu’il a ce manque de libre circulation à nos frontières n’est pas juste. C’est une situation à résoudre rapidement. Notre capacité de nous développer dépendra de nos possibilités de nous connecter », a indiqué le Président Kagame.

Il a souligné l’urgence de retirer les barrières non tarifaires et de permettre les mouvements transfrontaliers. 

« Rwandair, contre compagnie aérienne rend des services au Secteur privé en connectant l’Afrique au reste du monde. Il faut appuyer les PME tenues par des jeunes et des femmes en Afrique et qui constituent l’épine dorsale de l’économie africaine. Il faut que ces PME croissent. Il faut être cohérent, réfléchir à la haute voix. C’est cela la formule du succès », a-t-il dit, en recommandant de faire avancer l’avenir de la ZLECAF. 

Les autres orateurs qui se sont exprimés ont félicité le Rwanda d’avoir été parmi les premiers pays qui accélèrent la mise en place de la ZLECAF.

Pour Mohamadou Issoufou, il faut relever les défis qui entravent les échanges commerciaux, mobiliser les femmes et les jeunes pour renforcer le commerce africain, mais aussi utiliser les ressources africaines au profit des habitants du continent.

Le partenariat public et privé (PPP) doit aussi avoir sa place, tout en maintenant l’accent sur une haute probité morale des citoyens. 

La Vice-Présidente de l’UA, Monique Nyiransanzabaganwa, a rappelé l’urgence de créer un environnement propice qui favorisera les jeunes et les femmes pour faire avancer le commerce interafricain.

« Il faut apporter des opportunités à plusieurs entreprises, signer le protocole sur la libre circulation des biens et des personnes », a-t-elle dit.

« Nous nous concentrons sur l’agriculture et la sécurité alimentaire, le secteur pharmaceutique, et l’espace numérique. Notre vision est de renforcer le PPP, les infrastructures et le cadre régulateur. Nous devons passer à l’action, renforcer l’innovation et l’inclusion, la résilience et les systèmes d’approvisionnement. L’Afrique doit être impérativement transformée », a-t-il souligné. 

Le Secrétaire Général de la ZLECAF, Wamkele Mene, a déploré que de 400 millions d’Africains vivent dans une pauvreté extrême. Il a dit que seule la ZLECAF et le commerce intra-africain peuvent les sortir de cette pauvreté.

Il a informé 39 pays vont échanger maintenant leurs produits. Déjà le protocole sur commerce numérique a été adopté

Le Ministre rwandais du Commerce et Industrie, Prudence Sebahizi, s’est félicité que présent Forum discute sur l’urgence de créer un marché plus large qui permettra à l’Afrique d’accélérer son développement africain. Les jeunes pourront se créer des emplois pendant que les entreprises s’implantent en restant le moteur de l’économie africaine. (Fin)

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