Bernard Makuza désigné chef de la Mission d’observation de l’UA aux législatives comoriennes

Kigali: L’ancien Premier Ministre rwandais et ancien Président du Senat, Bernard Makuza, a été désigné chef de la Mission d’Observation Electorale de l’Union Africaine(MOEUA) en Union des Comores dans le cadre du premier tour des élections législatives prévues le 19 janvier 2020.

La MOEUA est composée de 40 observateurs dont des parlementaires panafricains, des ambassadeurs accrédités auprès de l’Union Africaine (UA), des responsables des Organes de Gestion des élections et des membres des organisations de la Société civile africaine ainsi que des fonctionnaires de la Commission de l’Union africaine.

L’objectif global de la MOEUA en Union des Comores sera de : (i) fournir un rapport précis comprenant une évaluation impartiale de l’élection présidentielle du 19 janvier 2020 aux Comores, y compris le niveau de conformité de celle-ci avec les normes nationales, régionales, continentales et internationales régissant les élections démocratiques; (ii) formuler des recommandations pour l’amélioration des processus électoraux futurs dans le pays sur la base des constatations, et ainsi, démontrer la solidarité et le soutien de l’Union africaine au processus électoral en Union des Comores en s’assurant que la conduite des élections, contribue à la consolidation de la gouvernance démocratique, à la paix et à la stabilité dans le pays.

L’UA indique dans une déclaration que le déploiement de la MOEUA en Union des Comores est conforme aux dispositions pertinentes de la Déclaration de l’OUA/UA des Principes Régissant les Elections Démocratiques en Afrique; des Directives de l’Union africaine pour les Missions d’Observation et de Suivi des Elections adoptées en 2002 par la Conférence des Chefs d’Etats et de Gouvernement de l’Union africaine, ainsi que de la Charte Africaine pour la Démocratie, les élections et la Gouvernance adoptée en 2007.

Ce déploiement est également conforme à l’aspiration n°3 de l’Agenda 2063 de l’UA, qui vise à assurer une Afrique où règne la bonne gouvernance, la démocratie, le respect des droits de l’homme, la justice et l’État de droit. Ces instruments définissent les critères qui déterminent la nature et la portée de l’observation et le suivi des élections en Afrique. (Fin)