Le nombre de personnes qui violent les directives nationales visant à lutter contre la COVID-19 a diminué de 50,2%, selon le rapport de la Police nationale rwandaise.
La réduction est attribuée aux nouvelles directives du Conseil des ministres du 4 janvier, qui, entre autres, a ordonné la fermeture de toutes les activités à 18 heures.
Le rapport de la police compare les opérations visant à faire respecter les directives menées dans tout le pays du 29 décembre au 4 janvier et celles menées du 5 au 8 janvier. Un total de 48 263 violations ont été enregistrées au cours de la première semaine, contre 24 026 enregistrées entre le 5 et le 8 janvier, selon le rapport.
Au cours de la semaine précédant le 4 janvier, un total de 46 947 piétons ont été arrêtés sans masque facial et sans tenir compte de la distanciation physique, contre 23 647 enregistrées entre le 5 et le 8 janvier.
Au moins 616 véhicules, 415 motos et 285 vélos ont également été interceptés la même semaine lors des opérations visant à faire respecter le couvre-feu, le port de masques faciaux et la distanciation sociale. Cependant, entre le 5 et le 8 janvier, le nombre de véhicules, motos et vélos interceptés est descendu à 162, 177 et 40.
Le porte-parole de la police, John Bosco Kabera, a déclaré que ce développement positif est dû à la fermeture des entreprises à 18 heures ainsi qu’au partenariat solide entre la police, les patrouilles communautaires, les jeunes volontaires et les dirigeants locaux.
John Bosco Kabera a exhorté le grand public à adhérer aux directives. Il a rappelé que la responsabilité individuelle et collective dans la conformité et le signalement des contrevenants est indispensable pour soutenir les efforts nationaux de lutte contre la pandémie et sauver des vies. (Fin).