En matière de consommation des antirétroviraux, le Centre de traitement et de recherche sur les maladies (TRAC Plus) a conclu que 85% de patients ont bien pris leurs médicaments et que 15% les ont mal consommé.
Pour ces derniers, explique Jules Mugabo du TRAC Plus, le facteur oublie ou les effets secondaires pouvant inciter les patients à arrêter de prendre ces médicaments y ont été pour quelque chose.
Avant l’absorption de ceux-ci, on leur explique les effets secondaires qui peuvent en surgir suite à la puissance de ces thérapeutiques souvent nuisibles pour certains organismes humains atteints du virus, selon Mugabo.
Environ 250,000 rwandais sont porteurs du VIH/Sida, dont 74% sont sous traitement.
En outre, la proportion des mères séropositives qui voudraient limiter les naissances est élevée par rapport aux femmes séronégatives non enceintes.
Concernant la malnutrition, 47% d’enfants rwandais sont mal nourris, qu’ils soient séropositifs ou négatifs. Afin de réduire ce taux de malnutrition flagrant, il a été recommandé de mettre en place des stratégies appropriées qui devront intégrer tous les acteurs concernés en matière de santé au niveau national, mieux identifier la problématique dans sa globalité, et donner des réponses rapides à court terme.
Une exigence qui constitue un véritable défi pour le Rwanda actuel qui, faudrait-il le souligner, enregistre des progrès visibles dans le domaine de la santé.