Funérailles du Pape François: un dernier hommage devant plus de 400 mille fidèles

Les obsèques du Pape François ont eu lieu ce Samedi 26 Avril devant plus de 50 chefs d’Etats, plus de 150 délégués officiels, et plus de 400 mille fidèles.

La messe a été célébrée sur la Place Saint-Pierre, avant que le corps du Pape ne soit conduit au centre de la Ville, dans l’Eglise Sante-Marie-Majeure où le Saint-Père aimait se recueillir avant chaque voyage apostolique.

Le Pape François a opté pour une vie simple et des obsèques simples, après la Place Saint-Pierre, dans l’intimité, cette fois dans l’Eglise Sante-Marie-Majeure, où l’attendaient une quarantaine de pauvres, de migrants, de transgenres. 

Sur sa tombe simple sur laquelle figure un nom « Franciscus », le Saint-Père laisse une image de recherche de la paix et d’entente entre les peuples. Raison pour laquelle après son intronisation, il s’est rendu à Lampedusa en mémoire des milliers de migrants qui y ont péri. 

Il a fait de même à Athènes pour la même cause, ainsi qu’au Mexique pour des migrants qui se rendaient aux USA. Le même message a été que le Pape a plaidé pour des migrants fuyant la pauvreté, à la recherche d’une vie meilleure.

“Il représentait la paix et l’acceptation de tous, c’était le pape de tous, quelqu’un d’authentique”, souligne Cyril Clark, l’un de ces fidèles qui se sont massés autour de la place Saint-Pierre.

Jérémie Metais est venu spécialement de Grenoble, dans les Alpes françaises, “sur un coup de tête” : “pour moi, il représente beaucoup. C’était un pape proche des plus petits”. “Je suis touché par le monde. C’est beau de voir toutes ces nationalités réunies. C’est un peu le centre du monde aujourd’hui ici”, apprécie-t-il.

“C’était hyper important pour moi de venir car c’est un pape qui a marqué notre génération”, renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans. “Toutes les avancées qu’il a faites sur l’écologie, sur l’avenir des jeunes, l’homosexualité… Il nous a redonné espoir en l’avenir, ça faisait du bien d’avoir une nouvelle voix plus moderne dans l’Eglise”, poursuit cette étudiante française, qui a peint une aquarelle de la façade de Saint-Pierre.

Des Rwandais apprécient le Saint-Père qui a nommé le premier cardinal du Rwanda, Antoine Kambanda. Ce fut le moment d’une véritable réconciliation entre Kigali et le Vatican, après que l’Eglise catholique et certains de ses prêtres aient été pointés du doigt pour avoir trempé dans le génocide contre les Tutsis en 1994. 

André Gakwaya, Directeur de l’Agence Rwandaise d’Information (ARI), a couvert le voyage du Pape Francis au Maroc. Il se souvient d’avoir serré la main du Pape Francis pendant que le Saint-Père saluait des religieux qui ont consacré leur vie à répandre la parole du Christ. Francis a beaucoup travaillé pour la tolérance et la cohabitation entre chrétiens, juifs et musulmans, comme c’est le cas du Maroc et des Emirats Arabes Unis. 

« Quand vous touchez la main du Pape Francis, elle imprime en vous ce sentiment de paix et de justice qu’il faut répandre partout où vous passez durant toute votre vie. Vous devenez le bon messager qui ne trahit jamais l’héritage du Pontife. Voilà pourquoi Francis a été si aimé et si fréquenté », témoigne-t-il.  (Fin)

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