La FIDH condamne avec la plus grande fermeté la vague de violence qui sévit à l’approche de l’élection présidentielle prévue le 9 août 2010.
Les assassinats, arrestations et détentions arbitraires, menaces, actes de harcèlement et d’intimidation à l’encontre d’opposants politiques et de journalistes ne cessent de se multiplier, ce qui ne laisse en rien présager de la tenue d’un scrutin libre, transparent et surtout sécurisé.
“Le Rwanda se félicite souvent des progrès qu’il a réalisés en matière de démocratie et de bonne gouvernance. L’escalade de la violence et de la répression que connaît le pays à l’approche de l’élection présidentielle démontre au contraire qu’il y a encore très peu de place pour le respect des libertés individuelles des citoyens rwandais”, a déclaré Souhayr Belhassen, présidente de la FIDH.
La FIDH appelle les autorités rwandaises à se conformer aux dispositions de la résolution sur les élections en Afrique, en particulier celles appelant les Etats parties à “veiller à ce que toutes les parties concernées puissent mener leur campagne librement, sans violence, ni intimidation”, et à “protéger, avant, pendant et après les élections, les journalistes, les défenseurs des Droits de l’Homme, les observateurs et superviseurs électoraux des intimidations et autres abus des droits humains”.