La raffinerie de Djermaya d’un coût d’un milliard de dollars continue de booster l’économie du Tchad

« La raffinerie de Djermaya est la plus moderne d’Afrique Centrale. Elle a un rendement de plus de 95 %. C’est l’une des meilleures œuvres de la région », a indiqué Djerassem Mbaïlassem, Ministre tchadien du Pétrole d de l’Energie.

Il a tenu ces propos pendant qu’il recevait dans ses bureaux à N’Djamena une vingtaine de journalistes des différentes régions d’Afrique qui venaient de visiter, début Mai 2015, la raffinerie de Djermaya.

But de la visite : se rendre compte des réalisations socio-économiques du Tchad qui lance une campagne pour son candidat, l’actuel Ministre des Finances et du Budget, Bedoumra Kordje, à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).

« Notre raffinerie est rentable. Une partie de ses recettes sert à rembourser les prêts contractés pour sa mise en œuvre », poursuit-il, en informant que le sous-sol du Tchad est fait à 80 % de bassins sédimentaires pétroliers. Ce qui montre que l’exploitation de cet or noir est rentable.

En soulignant l’impact de l’exploitation du pétrole, le Ministre Djerassem note que l’attaque de Boko Haram contre le Nigeria a coupé tout lien économique avec les pays voisins du Tchad.

Avant l’exploration du pétrole, le Tchad s’approvisionnait en pétrole au Nigeria. La situation aurait été dangereuse pour le Tchad si les Boko Haram avaient lancé l’attaque quand le Tchad importait encore son pétrole.

« On aurait subi une réelle asphyxie. Heureusement, cela n’a pas été le cas. Car, le Tchad a son propre pétrole. L’électricité a été aussi stabilisée grâce à la raffinerie de Djermaya », poursuit-il.

Le Ministre du Pétrole revient sur la réduction du coût du pétrole obtenue grâce à une production nationale salutaire.

«Le prix du pétrole au Tchad est le plus bas de la région, soit 480 Francs CFA pour un litre de gasoil, et 490 Frs CFA pour un Jet A1 (carburants des avions). Au début, un litre d’essence coûtait 600 Frw. Aujourd’hui, il est descendu à 480 Francs CFA. L’exploitation du pétrole a eu un réelle impact sur notre économie », dit-il.

Il informe que dans l’ensemble, grâce au pétrole, le pays a connu des progrès économiques. Il a pu construire ses routes. Le Tchad disposait d’un réseau de 300 Km de routes bitumées en 2000.

A la fin de cette année 2015, il aura atteint 3200 Km de routes bitumées, dix fois plus, il y a dix ans.

Les secteurs de la Santé, de l’Education et de la Sécurité ont aussi bénéficié du pétrole. Beaucoup d’écoles et de centres de santé ont été construits. L’agriculture et l’élevage sont dynamiques.

Le pays consacre 22 % de son budget à l’agriculture. Il a acheté des tracteurs qui labourent gratuitement pour les fermiers. Il dispose de 30 millions de têtes de bétail (bovin, ovins, chameaux, chèvres) pour une population de 12 millions d’habitants.

Le Tchad paye $US 3000 de bourse chaque année à chacun de ses étudiants fréquentant les douze universités que compte le pays à N’Djamena, Moundou, Abéché (Est) et ailleurs (Sud).

Pour ce qui est de la sécurité et de la défense, l’on doit dire que ces secteurs ont beaucoup bénéficié du pétrole.

Depuis l’indépendance, le Tchad a connu instabilité et rébellion. Mais cette fois, avec l’exploitation du pétrole, le pays en a profité pour moderniser et professionnaliser son armée en l’équipant pour qu’elle assure la sécurité de la population et des infrastructures. Surtout en cette période où les terroristes et les Boko Haram mettent le pays et la région à feu et à sang.

La gestion des revenus du pétrole est assurée en toute transparence comme l’a recommandé le Président de la République Idriss Deby Itno qui a mis en place un mécanisme de contrôle appropriée.

Dérivés du pétrole : Pour ce qui est des dérivés du pétrole, l’on doit noter que l’exploitation du Pétrole du Tchad a permis de recevoir après 2013, en tout treize compagnies d’aviation qui s’alimentent à un bon coût quand les appareils atterrissent à N’Djamena.

Elles se chiffraient à quatre avant auparavant. Des compagnies comme Air Ivoire, Royal Air Maroc, Egyptair, Ethiopian Airlines et autres viennent au pays et s’alimentent au Jet A1 mis au point dans le pays.

L’autre dérivé en place est le Super et le Gasoil. Ainsi que le polypylène, un produit qui permet de mettre au point des produits en matériel plastique comme les frigos, chaises, les tables, etc. Le polypylène tchadien est vendu au Cameroun, Nigeria et Soudan.

L’autre dérivé est enfin le gaz qui sert à cuire. Il est produit en quantité suffisante pour le ravitaillement local. Auparavant, on l’importait du Cameroun.

La raffinerie de Djermaya a créé en son sein un Institut qui forme des Ingénieurs et Techniciens tchadiens en raffinerie.

Pour le moment, 450 Chinois et 200 Tchadiens travaillent côte à côte dans la raffinerie de Djermaya. Mais le pays est conscient qu’il doit former ses propres cadres pour assurer le fonctionnement de la raffinerie et des autres raffineries qui seront construites.

« A chaque endroit, un Tchadien est à côté du Chinois pour apprendre. L’Institut de Mao a été créé à l’intérieur de la raffinerie. Les lauréats sont retenus au terme de leur formation. C’est la meilleure façon d’assurer le transfert des technologies », a indiqué le Ministre tchadien du Pétrole, Djerassem.

Il a jouté que ces formations permettront une plus grande rentabilité. Car, le pays doit payer le billet d’avion aller-retour, ainsi que le logement et le salaire pour le personnel chinois expatrié, ce qui grignote beaucoup sur le revenu.

Par ailleurs, l’on doit savoir que la raffinerie fonctionne sans arrêt pendant trois ans. Après, on l’arrête pour la redémarrer. Afin de mieux apprendre, l’on a installé des simulateurs qui reprennent le processus. Et les ingénieurs peuvent arrêter la raffinerie, même dix fois par jour.

« La raffinerie est très sensible. La moindre erreur peut provoquer un danger aux effets dévastateurs, surtout qu’il y a des gaz. Et pour cela, former des gens exige du temps, et aussi de la qualité. La moindre erreur bousille des $US millions et des vies », fait remarquer le Ministre Djerassem.

La capacité de la raffinerie :

Elle est de 20 mille barils par jour. Mais elle peut être augmentée jusqu’à 50 mille barils par jour. Actuellement, elle a doublé pour atteindre 16.000 barils par jour.

« Aujourd’hui, nous consommons 35 citernes de gasoil à raison de 36.000 litres par citerne. Le Jet A1 est vendu à l’aéroport pour l’armée et les vols internationaux », dit encore le Ministre Djerassem.

Il informe qu’au Sud du Tchad, il y a un champ pétrolier. L’excédent du brut est vendu à Kribi au Cameroun. L’on n’a pas construit une autre raffinerie au Sud. On vend seulement du pétrole brut. On produit aussi du bitume pour les routes.

Le Tchad vient d’atteindre le Point d’Achèvement de sa dette estimée à $US 1,1 milliards. Il peut bénéficier des crédits auprès des investisseurs, et se lancer dans l’exploitation d’autres puits pétrolifères, et aussi procéder au gisement de ses mines dont la carte géologique sera bientôt publiée.

Le pays regorge de ressources à exploiter dans tous les secteurs, notamment agri-élevage, l’énergie solaire. Il est capital que des investisseurs de tous horizons le sachent et saisissent la balle au bond. (Fin)

La raffinerie de Djermaya d’un coût d’un milliard de dollars continue de booster l’économie du Tchad

« La raffinerie de Djermaya est la plus moderne d’Afrique Centrale. Elle a un rendement de plus de 95 %. C’est l’une des meilleures œuvres de la région », a indiqué Djerassem Mbaïlassem, Ministre tchadien du Pétrole d de l’Energie.

Il a tenu ces propos pendant qu’il recevait dans ses bureaux à N’Djamena une vingtaine de journalistes des différentes régions d’Afrique qui venaient de visiter, début Mai 2015, la raffinerie de Djermaya.

But de la visite : se rendre compte des réalisations socio-économiques du Tchad qui lance une campagne pour son candidat, l’actuel Ministre des Finances et du Budget, Bedoumra Kordje, à la présidence de la Banque Africaine de Développement (BAD).

« Notre raffinerie est rentable. Une partie de ses recettes sert à rembourser les prêts contractés pour sa mise en œuvre », poursuit-il, en informant que le sous-sol du Tchad est fait à 80 % de bassins sédimentaires pétroliers. Ce qui montre que l’exploitation de cet or noir est rentable.

En soulignant l’impact de l’exploitation du pétrole, le Ministre Djerassem note que l’attaque de Boko Haram contre le Nigeria a coupé tout lien économique avec les pays voisins du Tchad.

Avant l’exploration du pétrole, le Tchad s’approvisionnait en pétrole au Nigeria. La situation aurait été dangereuse pour le Tchad si les Boko Haram avaient lancé l’attaque quand le Tchad importait encore son pétrole.

« On aurait subi une réelle asphyxie. Heureusement, cela n’a pas été le cas. Car, le Tchad a son propre pétrole. L’électricité a été aussi stabilisée grâce à la raffinerie de Djermaya », poursuit-il.

Le Ministre du Pétrole revient sur la réduction du coût du pétrole obtenue grâce à une production nationale salutaire.

«Le prix du pétrole au Tchad est le plus bas de la région, soit 480 Francs CFA pour un litre de gasoil, et 490 Frs CFA pour un Jet A1 (carburants des avions). Au début, un litre d’essence coûtait 600 Frw. Aujourd’hui, il est descendu à 480 Francs CFA. L’exploitation du pétrole a eu un réelle impact sur notre économie », dit-il.

Il informe que dans l’ensemble, grâce au pétrole, le pays a connu des progrès économiques. Il a pu construire ses routes. Le Tchad disposait d’un réseau de 300 Km de routes bitumées en 2000.

A la fin de cette année 2015, il aura atteint 3200 Km de routes bitumées, dix fois plus, il y a dix ans.

Les secteurs de la Santé, de l’Education et de la Sécurité ont aussi bénéficié du pétrole. Beaucoup d’écoles et de centres de santé ont été construits. L’agriculture et l’élevage sont dynamiques.

Le pays consacre 22 % de son budget à l’agriculture. Il a acheté des tracteurs qui labourent gratuitement pour les fermiers. Il dispose de 30 millions de têtes de bétail (bovin, ovins, chameaux, chèvres) pour une population de 12 millions d’habitants.

Le Tchad paye $US 3000 de bourse chaque année à chacun de ses étudiants fréquentant les douze universités que compte le pays à N’Djamena, Moundou, Abéché (Est) et ailleurs (Sud).

Pour ce qui est de la sécurité et de la défense, l’on doit dire que ces secteurs ont beaucoup bénéficié du pétrole.

Depuis l’indépendance, le Tchad a connu instabilité et rébellion. Mais cette fois, avec l’exploitation du pétrole, le pays en a profité pour moderniser et professionnaliser son armée en l’équipant pour qu’elle assure la sécurité de la population et des infrastructures. Surtout en cette période où les terroristes et les Boko Haram mettent le pays et la région à feu et à sang.

La gestion des revenus du pétrole est assurée en toute transparence comme l’a recommandé le Président de la République Idriss Deby Itno qui a mis en place un mécanisme de contrôle appropriée.

Dérivés du pétrole : Pour ce qui est des dérivés du pétrole, l’on doit noter que l’exploitation du Pétrole du Tchad a permis de recevoir après 2013, en tout treize compagnies d’aviation qui s’alimentent à un bon coût quand les appareils atterrissent à N’Djamena.

Elles se chiffraient à quatre avant auparavant. Des compagnies comme Air Ivoire, Royal Air Maroc, Egyptair, Ethiopian Airlines et autres viennent au pays et s’alimentent au Jet A1 mis au point dans le pays.

L’autre dérivé en place est le Super et le Gasoil. Ainsi que le polypylène, un produit qui permet de mettre au point des produits en matériel plastique comme les frigos, chaises, les tables, etc. Le polypylène tchadien est vendu au Cameroun, Nigeria et Soudan.

L’autre dérivé est enfin le gaz qui sert à cuire. Il est produit en quantité suffisante pour le ravitaillement local. Auparavant, on l’importait du Cameroun.

La raffinerie de Djermaya a créé en son sein un Institut qui forme des Ingénieurs et Techniciens tchadiens en raffinerie.

Pour le moment, 450 Chinois et 200 Tchadiens travaillent côte à côte dans la raffinerie de Djermaya. Mais le pays est conscient qu’il doit former ses propres cadres pour assurer le fonctionnement de la raffinerie et des autres raffineries qui seront construites.

« A chaque endroit, un Tchadien est à côté du Chinois pour apprendre. L’Institut de Mao a été créé à l’intérieur de la raffinerie. Les lauréats sont retenus au terme de leur formation. C’est la meilleure façon d’assurer le transfert des technologies », a indiqué le Ministre tchadien du Pétrole, Djerassem.

Il a jouté que ces formations permettront une plus grande rentabilité. Car, le pays doit payer le billet d’avion aller-retour, ainsi que le logement et le salaire pour le personnel chinois expatrié, ce qui grignote beaucoup sur le revenu.

Par ailleurs, l’on doit savoir que la raffinerie fonctionne sans arrêt pendant trois ans. Après, on l’arrête pour la redémarrer. Afin de mieux apprendre, l’on a installé des simulateurs qui reprennent le processus. Et les ingénieurs peuvent arrêter la raffinerie, même dix fois par jour.

« La raffinerie est très sensible. La moindre erreur peut provoquer un danger aux effets dévastateurs, surtout qu’il y a des gaz. Et pour cela, former des gens exige du temps, et aussi de la qualité. La moindre erreur bousille des $US millions et des vies », fait remarquer le Ministre Djerassem.

La capacité de la raffinerie :

Elle est de 20 mille barils par jour. Mais elle peut être augmentée jusqu’à 50 mille barils par jour. Actuellement, elle a doublé pour atteindre 16.000 barils par jour.

« Aujourd’hui, nous consommons 35 citernes de gasoil à raison de 36.000 litres par citerne. Le Jet A1 est vendu à l’aéroport pour l’armée et les vols internationaux », dit encore le Ministre Djerassem.

Il informe qu’au Sud du Tchad, il y a un champ pétrolier. L’excédent du brut est vendu à Kribi au Cameroun. L’on n’a pas construit une autre raffinerie au Sud. On vend seulement du pétrole brut. On produit aussi du bitume pour les routes.

Le Tchad vient d’atteindre le Point d’Achèvement de sa dette estimée à $US 1,1 milliards. Il peut bénéficier des crédits auprès des investisseurs, et se lancer dans l’exploitation d’autres puits pétrolifères, et aussi procéder au gisement de ses mines dont la carte géologique sera bientôt publiée.

Le pays regorge de ressources à exploiter dans tous les secteurs, notamment agri-élevage, l’énergie solaire. Il est capital que des investisseurs de tous horizons le sachent et saisissent la balle au bond. (Fin)

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